De la résistance

Fréquemment, les fédéralistes purs et durs nous accusent de galvauder le terme de « résistance » pour nommer notre lutte. Dans la tête de ces gens, plus souvent qu’autrement repus de pouvoir ou d’argent sale (sinon imbibés de naïveté), il est impensable que les Québécois doivent résister à quoi que ce soit. Ne vivons-nous pas dans « le plusse meilleur pays du monde »?, osent-ils nous dire… Des farceurs, comme disait Michel Chartrand.

La raison de tout ça

Je n’ai pas la prétention de dire que je suis un philosophe.

Quoique j’essaie, comme bien des gens, de comprendre, d’influencer le monde qui nous entoure. Je n’ai pas les connaissances, la profondeur, la vison, parfois utopique, qui caractérisent les gens que je considère comme des philosophes.

Bref, je ne suis pas un philosophe.

Option nationale, vous en pensez quoi ?

Entrevue de Jean-Martin Aussant chez Benoît Dutrizac Je réserve mon jugement jusqu’à ce que nous en sachions un peu plus sur ses intentions et sur le programme du futur parti, mais le gars se défend bien, non ? Option nationale, vous en pensez quoi ? La pédagogie de la souveraineté, c’est bien, un programme de […]

Et si le Québec imitait l’État palestinien?

Aujourd’hui, les différents chefs d’États vont commencer à prendre la tribune pour donner leur opinion quant à l’introduction de l’État palestinien à l’ONU. On peut gager que le Canada va s’y opposer probablement plus farouchement que les État-Unis. Par contre, et heureusement, ce n’est pas un des pays avec le droit de véto. À ce titre il y a la Chine, la Russie, les États-Unis, l’Angleterre et la France. Déjà là, le principe du droit de véto, ce n’est nullement démocratique, pour ceux qui s’imaginaient que l’ONU l’était. C’est un peu comme le Canada en fait, avec le droit de véto de la Reine, sauf que les États-Unis l’utilise en masse à l’ONU. Ces derniers vont-ils encore oser l’utiliser après les avertissements de la Chine?

2011 : La mafia finance toujours le PLQ !

Hier, lors d’un point de presse, Pauline Marois a réclamé la démission de Jean Charest. Elle l’accuse, en refusant toujours aussi obstinément d’annoncer la création d’une commission d’enquête sur l’industrie de la construction, de protéger le Parti libéral, et par le fait même, la mafia et le crime organisé. Elle ne croyait pas si bien dire.

Dans le rapport Duchesneau, il est écrit noir sur blanc que le Québec est victime d’un système corrompu qui gonfle les factures ; tout ça se passe plus particulièrement dans l’industrie de la construction. Il est dit que ce système est entre les mains du crime organisé : de la mafia et des motards criminalisés, entre autres. Pour fonctionner, ce système a bien sûr besoin de la collaboration du politique. Il l’obtiendrait en finançant les partis politiques.

Un régime profondément corrompu !

Certaines personnes semblent surprises par le contenu du rapport Duchesneau sur la corruption dans l’industrie de la construction. Certains semblent ne pas avoir su depuis toujours que le régime libéral est profondément corrompu, qu’il couche avec le crime organisé et qu’il graisse la patte des petits amis du régime pour mieux se maintenir à flot. Depuis l’époque Taschereau (hormis peut-être l’époque Lesage), il en va ainsi. Considérant que rien n’est jamais fait pour combattre sérieusement cette corruption, pourquoi voudriez-vous que ça change aujourd’hui ? 

Le poing sur la table

Plus le RRQ prend de l’importance et occupe de la place dans l’actualité politique au Québec, plus les critiques fusent de toutes parts sur ses actions. C’est normal et même souhaitable. En occupant l’avant-scène, les actions du Réseau deviennent plus importantes pour l’avenir même du mouvement indépendantiste. C’est signe que le RRQ grossit en nombre et en influence. Les médias en général nous reprochent notre rudesse, la force de notre discours et plusieurs tentent, directement ou pas, de nous prédire un avenir violent. Les parallèles avec le FLQ sont fréquents, de même que les comparaisons directes avec le terrorisme. Pourtant, s’il est vrai que le RRQ tient un discours ferme, nous n’avons dans aucune circonstance prêché pour la violence politique. C’est un fait important à affirmer et à réaffirmer quand c’est nécessaire. 

La vache qui rit

De nouvelles études de l’Office québécois de la langue française confirment ce que tout un chacun – qui ne vit pas sur une autre planète ou qui n’est pas éditorialiste à La Presse – savait déjà : le français perd inexorablement du terrain à Montréal, et pas seulement qu’à Montréal, j’en ai bien peur. Il en perd pour une raison fort simple : le Québec n’est pas maître de son destin. L’opposition péquiste et Québec solidaire s’inquiètent à juste titre des résultats de ces études, mais le gouvernement Charest trouve le moyen d’y voir par-ci par-là des signes positifs et encourageants !

Au nom de la LIBERTÉ

Hier ce fut le 10e anniversaire des attentats du 11 septembre aux États-Unis. Difficile de ne pas s’en rappeler, tous les postes de télé étaient mobilisés pour cette commémoration, même les preachers y étaient! Mais jusqu’aujourd’hui, encore bien des gens ne sont pas convaincus des réelles intentions de cet attentat et des réels acteurs de ce crime innommable. Ce que l’on sait, c’est que les guerres provoquées dans le reste du monde ont fait bien plus que 3000 victimes. Et le Canada en fait partie.

On ne compte plus le nombre de fois que le Québec a exprimé sont désir de retirer ses soldats de l’Afghanistan. On ne compte plus non plus le nombre de promesses du gouvernement canadien précédent pour le retrait des troupes. Mais le massacre continue, au nom de la liberté… Quelle liberté au juste?