Que le printemps soit « étudiant » !

Les z’élites se comportent au Québec de manière de plus en plus arrogante.  Elles adoptent mesures par-dessus mesures afin de gonfler leurs portefeuilles en saignant toujours plus à blanc la classe moyenne, de même que ceux qui ont des revenus encore plus modestes.  Les « boss » que l’on a ne veulent que s’enrichir à nos dépens et se contrefoutent des citoyens que nous sommes.  Pour eux, nous ne sommes que des fichues banques à pitons !

La vraie lucidité a un nom : Jacques Parizeau

Fidèle à son habitude, Jacques Parizeau a bien choisi son moment pour diffuser publiquement ses analyses concernant le parti qu’il a jadis dirigé, c’est-à-dire le Parti Québécois.  La sortie publique qu’il a effectuée hier pour réclamer que ce parti mette enfin un terme au « flou artistique » entourant sa stratégie souverainiste tombait à pic et était d’une pertinence plus que certaine. 

Révolte !

Ce matin, je n’ai vraiment plus le goût de rire ou d’écrire des articles où j’y multiplie les clins d’œil gentils, de façon à faire passer des messages sans avoir l’air trop méchant.  Ce matin, j’ai le goût de la révolte en pleine bouche, comme en pleine tête. Ce matin, je ressens une sourde colère, sourde mais aussi muette du fait que les citoyens n’ont pratiquement pas de tribunes pour s’exprimer et dénoncer les voleurs à cravate et les politiciens serviles qui sévissent à gauche et à droite, ce qui me fâche d’autant plus. 

Ce gouvernement est une calamité

Amir Khadir a bien raison.  Le bande à Charest vient de porter « un dur coup à la tête du Québec ».  Saigner à blanc les étudiants afin de redresser la situation dans le réseau de l’éducation, c’est ignoble et indigne d’un gouvernement du Québec, peu importe le parti qui le forme.

Importons José Bové !

Les renards aux dents longues qui lorgnent du côté des énergies fossiles et de la filière du gaz de schiste ont été dénoncés un peu plus tard en France qu’au Québec.   Mais ils le sont là aussi maintenant,  et beaucoup mieux qu’ici oserais-je dire.  C’est qu’en France, les citoyens peuvent compter sur le soutien du militant écologiste José Bové.  Alors qu’ici, au Québec, nous recherchons toujours notre vedette vraiment anti-gaz de schiste.

Fermons Gentilly-2

C’est toujours pareil.  Ça nous prend toujours une catastrophe pour qu’on se mette enfin à réfléchir sérieusement aux problèmes qui nous pendent au bout du nez.  Il a fallu des crises environnementales sérieuses pour que les Haïtiens réfléchissent aux impacts de la déforestation et aux drames causés par des constructions bancales.  Ces jours-ci, c’est le méga tremblement de terre au Japon qui nous impose une réflexion sur l’avenir énergétique de la planète et plus particulièrement sur la filière nucléaire. 

Peuple sans boussole

Je suis un Québécois et j’essaie d’en être fier. J’aime mes compatriotes et c’est en grande partie ce qui motive mon engagement pour l’indépendance du Québec. Mais souvent j’ai honte d’être québécois, malgré moi. Refus de la liberté, choix politiques incohérents, inculture crasse en matière d’histoire, de politique… On dirait presque parfois que le peuple québécois est un peuple débile. J’en suis abasourdi.

Tout fout le camp

Depuis ma tendre enfance, j’écoute des documentaires sur les animaux.  La vie sauvage me fascine depuis toujours.  Mais me démoralise en même temps.  C’est que ces documentaires nous informent toujours quant à la précarité des populations de guépards, de condors, de baleines ou que sais-je encore.  Ça fait plus de trente ans que je me fais dire que la vie sauvage fout le camp, qu’elle se meure.  Et de documentaires en documentaires, les preuves sont toujours de plus en plus béton.  Nous pourrions bien faire partie des dernières générations d’humains à pouvoir admirer de tels animaux, à pouvoir vivre à leurs côtés.  C’est vraiment triste.

Le style péquiste

Encore une fois, les événements des derniers jours m’ont démontré à quel point est grand le fossé qui oppose le style que je préconise de celui qui a cours au Parti Québécois de Pauline Marois.  Les tatas et les mamours par médias interposés qui sont envoyés au traître Legault par des députés péquistes qui aimeraient le voir « rentrer au bercail » m’ont renversé.  Un traître, lorsqu’il est démasqué et dont tu t’es débarrassé, tu ne le réinvites plus jamais chez vous.  En tout cas, ça, c’est ma façon de voir les choses.

Combien donnent les députés du PQ à leur propre parti ?

L’organisation du Québécois rend aujourd’hui public son cahier de propositions pour une vraie gouvernance indépendantiste. Ce sont des propositions concrètes qui concernent directement la conduite du mouvement indépendantiste. Finis les faux-semblants, finis les défaites et les alibis. Le mouvement indépendantiste jappe trop et ne mord pas assez depuis très longtemps. Plus personne au Québec n’imagine même aujourd’hui que nous ayons des dents. Les idées que nous mettons sur la table sont importantes, mais plus important encore est le changement d’attitude que nous souhaitons voir adopter par le mouvement.