Par les temps qui courent, pas évident pour un indépendantiste de savoir où donner de la tête. L’actuelle déchéance du PQ laisse dans notre bouche un goût de « on vous l’avait bien-dit » qui n’a rien d’agréable. Notre vaisseau amiral prend l’eau et il est dirigé par un capitaine qui aurait bien dû rester matelot. Certains lieutenants ont déjà quitté le navire, voyant que de toute façon celui-ci ne vogue plus vers l’indépendance. Les rats carriéristes et profiteurs quittent et quitteront rapidement le navire, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi, mais il y a plus grave. Pour beaucoup, un PQ qui coule est un indicateur sur la force du vent indépendantiste. Sans le PQ, sans un symbole fort de revendication de l’indépendance nationale, une bonne partie de la population pourtant acquise à l’idée d’indépendance pourrait jeter la serviette.
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L’union des forces indépendantistes… LA VRAIE!
Hier se déroulait la toute première réunion qui annonçait l’arrivée du Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ). Ce qui est positif, c’est qu’un bon 400 personnes y étaient pour partager leur idées avec l’initiateur du groupe, Jocelyn Desjardins. L’on pouvait se réjouir de voir la présence des députés démissionnaires et grands nombres de militants de différentes organisations, dont le Réseau de Résistance du Québécois. D’ailleurs, ce qui retient l’attention pour moi, c’est le message lancé par M. Desjardins lorsqu’il appelle à l’unité des troupes, et là on ne parle pas nécessairement d’unir les souverainistes sous la bannière péquiste. Il est plutôt question d’unir tous les partis souverainistes en une coalition forte, une unité solide et solidaire, un rêve que bien des organisations citoyennes souhaitent ardemment, mais qui semble bien loin, pour l’instant, des intérêts politiques de bien des représentants au sein de ces partis, à part peut-être pour des exceptions comme Amir Khadir, qui a déjà ouvert la porte au PQ par le passé.
Nostalgiques du grand empire
Ces jours-ci, des demandes d’entrevue me proviennent d’un peu partout. Les journalistes veulent recueillir mes commentaires quant à la nouvelle appellation royale que Stephen Harper vient d’inscrire dans le titre des armées du Canada. Mes commentaires à ce sujet ? Pourquoi ? Serais-je devenu le nouveau porte-parole antimonarchiste au Québec ? Non, aucunement. Alors, des entrevues à ce sujet, je n’en donne pas.
L’indépendance, elle se paie
Commencer une série de chroniques parlant de financement, c’est pas très glamour mais c’est nécessaire. Pour la suite des choses j’y reviendrai probablement régulièrement, mais j’aimerais aussi aborder d’autres thèmes reliés à la logistique autour du militantisme indépendantiste. Le RRQ est occupé à préparer sa rentrée. Nous avons investi beaucoup de temps, d’effort et d’argent afin d’organiser le mouvement opposé à la visite politique du prince William.
Nycole Turmel dérange les «canadians»
Cette semaine, je n’ai pas trouvé rien de bien inspirant en politique québécoise. Le sujet politique des dernières semaines pour les canadians c’est Nycole Turmel. Est-ce que notre bon Jack national était au courant qu’il partirait tout un débat avec son choix? En tout cas, il n’est pas au bout de ses peines depuis son arrivée à l’opposition, avec toutes les histoires qui entourent le NPD, à commencer par la fameuse députée Ruth Ellen Brosseau.
Du devoir de résistance à celui de la libération
Présentement, dans la société québécoise, plusieurs hésitent à militer activement pour leur libération nationale, malgré qu’ils soient résolument indépendantistes. Pourquoi? Parce qu’ils craignent de faire des sacrifices. Et là, nous ne parlons pas seulement de sacrifices de temps, d’énergie et d’argent. Il est question ici de « leur carrière », car plusieurs sont guidés par la peur de nuire à leur avenir professionnel en étant associés à un mouvement indépendantiste ou même à un parti politique souverainiste.
Suis-je réellement un terroriste ?
Le 16 juillet dernier, après être rentré du travail, j’ouvre mon ordi et je lis les nouvelles. Heureux de ne plus avoir à supporter la prostitution idéologique dont nos médias ont fait preuve lors de la visite de notre petit couple de «parasites» royaux, je croyais pouvoir, à nouveau, avoir accès à de l’information relativement fiable et véridique sur ce qui se passe dans ce beau pays qu’est le Canada. Soudain, à mon grand étonnement, ou à mon grand désarroi, je tombe sur cette nouvelle.
Le terrorisme verbal
Le Québec est définitivement une bien drôle de société. Calme, ronronante, aucunement turbulente. Enfin, en ces années-ci. Mais il y a tout de même des paranoïaques parmi nous qui s’évertuent à voir des terroristes à gauche et à droite…mais surtout à gauche bien sûr. Éric Duhaime est l’un de ceux-là.
Lettre au journal Le Devoir
Depuis plusieurs années, je suis abonné au Devoir, qui a acquis depuis longtemps ses lettres de noblesse. Il a souvent été très engagé dans tout ce que vivait notre société québécoise. Il a eu des journalistes compétents et quelquefois même courageux.
Mais nous, le peuple, les lecteurs de votre journal, constatons qu’à plusieurs reprises, depuis quelques années, vous vous êtes tus sur des sujets brûlants et vous êtes passés à côté de votre mission de renseigner le public sur des évènements importants au Québec et ailleurs.
Visite royale : le bilan que j’en trace
Depuis le 3 juillet, je lis tout ce qui se dit sur notre action contre la visite du couple royal. J’essaie depuis d’établir le post-mortem le plus honnête possible. À mes yeux, plusieurs éléments sont très positifs, et d’autres, un peu moins.