Restons debout patriotes

Et voilà, le verdict populaire est tombé, un gouvernement majoritaire libéral. Là, il va y avoir beaucoup de personnes pour accuser le peuple québécois d’être vraiment des imbéciles, peut-être pour une partie, je peux le concéder. Mais il y a surtout une bonne partie du peuple qui est écoeurée au plus haut degré de la politique actuelle. Réglons tout de suite la question de la division du vote : le vote péquiste a été divisé par les libéraux et les caquistes, essentiellement. Comme quoi les clowns qui font la girouette entre les trois sont les vrais imbéciles heureux, des ignorants de la politique ou des pleutres qui cèdent au chantage de l’élite et aux sondages truffés de demi-vérités des médias. Les résultats d’ON et QS sont principalement ceux de votes de convictions, acquis chèrement grâce au travail de terrain acharné, j’en ai une petite idée maintenant pour l’avoir vécu.

PKP, le PQ et la cause du peuple

C’est arrivé le 9 mars dernier, l’un des deux grands magnats du Québec en ce qui concerne le monopole médiatique et l’abêtissement public officialisait sa candidature dans la circonscription de St-Jérôme sous les couleurs du PQ. Cette nouvelle, quoique très peu surprenante, a tout de même fait couler beaucoup d’encre sans compter qu’elle a provoqué l’éveil de quelques Elvis Gratton, comme le grand intellectuel Sam Hamad! « Intellectuel » cuistre évoquant tout le respect qu’il porte à ses électeurs dans cette citation : « les gens de Québec, ils ne veulent pas un pays, ils veulent une équipe de hockey »! Cet épique commentaire est tout à fait digne de celui qui l’exprime. Il est seulement fort désolant de constater qu’encore autant de gens dans notre société soient à ce point éloignés de tout esprit civique pour toujours plébisciter ce genre d’individu.

PKP, ses actions et la face cachée de la lune

« [Les médias] nous empoisonnent.
On a la plus grosse concentration de la presse dans le monde occidental.
Pis y a pas un journal pour le peuple. 
Les caisses populaires, avec 88 milliards d’actifs,
crisse, elles nous donnent la Revue Notre-Dame.
Pis le mouvement syndical, avec 750 000 membres,
calvaire, ils sont pas capables de donner un journal pour le peuple.
Après ça, les gens chialent que le peuple est pas intelligent pis qu’il vote pas bien.
Mais y a personne qui lui dit la vérité ».
 
– Michel Chartrand, novembre 1998

 

Plusieurs me demandent ce que je pense de la candidature de Pierre Karl Péladeau, et ce, en vertu de la liberté de la presse. Il est vrai que mon militantisme passé m’a régulièrement poussé à traiter de l’engagement politique des médias au Québec. Que certains veuillent savoir ce que je pense du fait que le boss de Québecor ait décidé de faire de la politique partisane, c’est probablement juste normal ;  à leurs yeux en tout cas (et aux miens également, sans doute).  Après maintes hésitations, j’ai décidé de donner mon opinion à cet égard, même si c’est un sujet explosif, et même si les croyants me reprocheront un crime de lèse-majesté ou un autre pour avoir émis une critique par ci ou par là à l’égard de ce Parti Québécois qui fait son nid dans la cour de Québecor.

PKP au Parti Québécois : la réorganisation des astres ?

La nouvelle a frappé comme une tonne de briques. Pierre Karl Péladeau (PKP), le milliardaire antisyndical qui traîne dans sa foulée une myriade d’âpres conflits de travail, a annoncé hier qu’il se présente sous la bannière du PQ dans St-Jérôme.  Les voyants rouges sur les écrans radars de tous ceux impliqués en politique se sont du coup allumés à la plus fort intensité.

Mais au-delà du caractère spectaculaire de ce nouvel épisode électoral, qu’est-ce que signifie une telle candidature dans le paysage québécois ?

Les idées avant la partisanerie

L’opération à laquelle j’ai participé et qui a abouti hier avec la publication d’une lettre appelant, sous certaines conditions sine qua non, à un rapprochement entre Option nationale (ON) et Québec solidaire (QS) soulève bien des commentaires sur les internets.  Des positifs bien sûr, mais des négatifs également.

Récupération politique, vous dites?

À l’heure des Jeux olympiques de Sotchi, des internautes indépendantistes ont fait de petites modifications à des photos montrant des athlètes québécois. Le rouge Canada et la feuille d’érable ont été remplacés par la fleur de lys et le bleu Québec. Une affreuse récupération politique, paraît-il! Comme si les Jeux olympiques n’étaient pas politiques de A à Z. Et le gouvernement canadien, il ne se sert pas du sport et des Jeux pour faire de la politique, peut-être?

Quelques mots sur l’Affaire Maria Mourani…

Je ne voulais pas écrire sur ce sujet tellement la soudaine conversion de Maria Mourani au fédéralisme canadien à la Trudeau est pitoyable et honteuse. Mes sentiments? Mal au coeur et mal de coeur. Quand un désaccord (légitime) avec le PQ mène au rejet de la liberté du peuple québécois et à l’adulation du coup de force canadien de 1982… Comment réagir? Éclater de rire? Vomir? Plutôt écrire quelques paragraphes. Ça ne mérite pas plus.

Mêlez-vous donc de vos maudites affaires !

C’est quand même comique de voir la tête des offusqués de service qui s’hallucinent de la tactique « sournoise » du fédéral qui s’en prend ces jours-ci à la loi 99 du Québec et à la règle des 50%+1.  Comment un pays comme le Canada pourrait-il contester un principe de base de la démocratie, largement reconnu à l’ONU, nous disent nos chiens battus qui espèrent depuis toujours joyeux traitement pour la minorité nationale que nous formons !

Discours pour l’événement Nic Payne

Mes chers amis, je voudrais ce soir vous parler brièvement de trois choses –  je viens de paraphraser Pierre Bourgault en passant, et le reste du discours est calqué sur un discours du célèbre tribun, vous êtes avertis, alors, de grâce, ne m’accusez surtout pas de plagiat 😉 -… Intégrité, courage et persévérance.

Course à la chefferie : J’appuie…

Avant de faire connaître la nature de mon vote en tant que membre d’Option nationale, je tiens à dire que j’entretiens le plus grand respect pour les candidats qui ont brigué la chefferie d’Option nationale, soit Nic Payne, Jean-Claude Saint-André et Sol Zanetti.  Le sérieux dont ces trois hommes ont fait preuve en s’investissant dans pareille démarche a fait grand honneur à notre parti dont la pertinence ne se dément pas à chaque nouveau jour qui se lève.