Là, ça va faire !

Et là, les conneries et les campagnes de peur, c’est assez !  Important est de remettre les pendules à l’heure. Faisons-le sur internet puisque contrairement à Éric Duhaime, moi, on ne m’invite à peu près nulle part pour répondre de mes gestes ou des actions du Réseau.  

On le sait déjà tous, les conservateurs sont prêts à proférer les pires mensonges pour marquer des points politiques.  Leur vil chef, Stephen Harper, a osé prétendre, lors du débat des chefs, que le strapontin que le Québec s’est vu assigner à l’UNESCO par les conservateurs lui accorderait vraiment des pouvoirs ;  il lui concéderait les mêmes privilèges que ceux qu’il possède à la francophonie.  Faux, faux, et archi faux. Ce strapontin ne lui donne rien du tout, c’est le Canada qui contrôle tout à l’UNESCO, le Québec y joue simplement le rôle de plante verte folklorique. Gilles Duceppe a d’ailleurs bien répondu en lui disant que le « Québec se tenait en effet debout à l’UNESCO car il n’a pas de siège ».  Harper a aussi MENTI durant le débat en affirmant que le Québec avait reçu des milliards$ en aide fédérale dans le dossier forestier.

Stephen Harper et sa bande de bachibouzouks sont vraiment dangereux.  Des manipulateurs de première.  Ils contrôlent la presse et ils mentent pour détruire leurs adversaires politiques.  Ils entretiennent de vils desseins, ils couchent avec la droite religieuse, c’est inquiétant.  Très inquiétant.  Jean-Luc Mongrain avait raison de dire en ondes que les conservateurs n’en portent que l’étiquette.  Nous faisons dans les faits face au très idéologique Reform Party qui s’est déguisé, se sachant non montrable, pour mieux tromper les gens.

Cette semaine, on a bien vu jusqu’où ils sont prêts à aller. Ce qu’ils ont fait à l’ex-députée conservatrice Helena Guergis est inadmissible.  Parce qu’elle est vraisemblablement une femme, elle n’a pas subi le même traitement que les fraudeurs masculins qui sévissent au cabinet conservateur. Parce qu’elle est vraisemblablement une femme dont Harper voulait se débarrasser pour on ne saura JAMAIS quelles raisons, ce dernier a inventé des faussetés à son sujet pour mieux l’expulser de son caucus conservateur.  Quand la preuve a été faite par la GRC qu’Harper a tout inventé dans sa petite tête, qu’il a MENTI pour salir la réputation de Mme Guergis pour ainsi mieux l’accuser faussement d’on ne sait toujours pas quoi, celui-ci ne s’est même pas excusé.  Il s’est contenté de ne pas prononcer le nom de Mme Guergis pour mieux défendre sa décision retorse face à la presse.  « Un individu encombrant », elle était devenue. 

Ces gens-là sont des salauds !

Ces jours-ci, les députés à petits bulbes de Harper ont lancé une nouvelle chasse aux sorcières.  Contre le Bloc Québécois (BQ) et le Réseau de Résistance (RRQ) cette fois-ci.  Le prétexte invoqué ?  La présence de Julien Gaudreau, un membre du Bureau politique du RRQ, au sein de la structure militante du BQ à Québec.  Julien est un représentant-jeune de cette formation politique.  Les conservateurs n’en demandaient pas plus pour proférer mensonges par-dessus mensonges.  Le fait que Julien ait été élu en tant que représentant du BQ serait la preuve que le parti de Duceppe entretiendrait des accointances avec les forces terroristes du Québec.  Rien de moins.  Qu’elles n’existent pas ces forces terroristes est le dernier de leurs soucis.  Le salissage est leur unique objectif.

Et là ça dépasse vraiment les bornes.

Qu’on m’accuse moi, Patrick Bourgeois, d’être un terroriste, de ça, je me fous comme de ma dernière chemise.  À la limite, ça me fait même rire.  Je suis totalement libre et ne demande rien à personne.  Ces attaques me passent par conséquent six pieds par-dessus la tête. Ça ne me fait pas un pli, ça ne m’empêche aucunement de très bien dormir la nuit.  Voyez-vous, je suis fier de notre bilan militant.  Je le sais légitime et honnête, et je sais que nos actions ont percuté fortement le système à plusieurs reprises.  Comme c’est ce qu’il faut faire pour voir enfin naître le pays du Québec, je compte bien continuer, avec mes camarades.  Alors mettez ça dans vos pipes messieurs dames les conservateurs à deux watts.

Je dérange tellement la société bien-pensante que celle-ci n’a d’autre choix que de me démoniser, moi ainsi que l’organisation que je représente.  Elle n’a rien trouvé de mieux que de nous faire passer pour des terroristes, accusation en vogue ces temps-ci.  Elle espère ainsi nous neutraliser. Il ne leur reste que ça.  

Les bien-pensants savent qu’ils ne peuvent débattre avec moi car ils ne parviennent pas à me déstabiliser.  Pire :  je parviens à servir des jabs percutants à certains de leurs représentants, comme je l’ai fait contre Johanne Marcotte, du Réseau liberté-Québec, sur les ondes d’une radio militante extrémiste de Québec, vendredi dernier.  Mme Marcotte accusait la gauche de ne pas être démocratique alors qu’elle se disait ouverte aux idées opposées aux siennes ; elle me reprochait de vouloir manifester dans la rue, la seule tribune qui nous reste à nous les militants révolutionnaires.  Parce qu’elle se disait tolérante envers les autres courants politiques, ce que la gauche ne serait pas, toujours selon elle, je lui ai alors proposé de m’inviter dans l’une de ses grands-messes de la droite pour que je puisse y défendre mes idées.  Elle refusa sèchement.  Je lui ai alors fait remarquer qu’elle défendait de ce fait des positions carrément antidémocratiques, exactement semblables à celles qu’elle dit reprocher  à la gauche qu’elle vomit.  Elle n’a su que répondre à cela.  Elle s’est alors réfugiée dans l’hystérie la plus pure, refusant de me parler davantage, se disant pressée d’aller se faire coiffer…  Je l’avais terrassée, en seulement quelques minutes.

Pour entendre cette entrevue (le vendredi 15 avril, entre 10h et 10h30): http://www.fm93.com/liberte-d-opinion_b_22_Form.html

Les bien-pensants savent aussi que je multiplie les enquêtes et les coups qui font mal à leur système que je parviens ainsi à ébranler.  J’ai forcé Charest à admettre qu’il touchait un salaire secret, j’ai obligé Radio-Canada à révéler des détails concernant l’entente secrète la liant à La Presse, les militants du Réseau ont humilié un prince d’Angleterre et le Canada qui le défendait, on a détruit la stratégie consistant à utiliser Michaëlle Jean contre l’indépendance du Québec, on a forcé l’annulation de la reconstitution de 1759, j’ai révélé que l’Office de la langue française racontait des mensonges en parlant d’études qui stipuleraient que le français se porte bien à Montréal, et ce, sans compter toutes les entrevues que j’ai accordées au fil des ans et dont les propos rapportés dérangeaient le système d’exploitation que les vils anti-Québec ont mis en place depuis des années. 

Tout ça dérange.  Et beaucoup.  Et il y a un prix à payer.  Et j’accepte de le payer. 

Mais il y a une limite à ce que je suis prêt à tolérer.  Je n’accepte pas, et je n’accepterai jamais, qu’on raconte des mensonges à propos d’un jeune homme comme Julien Gaudreau.  Celui-ci est intelligent, très brillant, bien élevé.  Il ne dit pas de gros mots, il est bien habillé et il sait se tenir en public.  C’est un grand démocrate n’ayant jamais défendu la violence politique, comme les autres membres du Réseau d’ailleurs.  Julien est un brillant étudiant de l’Université Laval.  L’économie et la science politique l’intéressent.  Il est à l’opposé de ce qu’on pourrait qualifier de terroriste.  C’est une injustice inouïe et un mensonge grossier que de l’accuser de pratiques terroristes comme les conservateurs le font ces jours-ci afin d’atteindre Gilles Duceppe.

Un moment donné, on ne peut pas dire n’importe quoi.  Un moment donné, les médias ne peuvent pas rapporter les pires mensonges sans rien corriger au passage, même si « c’est une commande des patrons » comme on s’est fait répondre par une journaliste à propos du traitement réservé à Julien.  Accuser quelqu’un d’être un terroriste, c’est une accusation grave.  Un terroriste vise à détruire le système en posant des gestes violents qui auront pour but d’effrayer les gens. Ce n’est pas anodin.

L’organisation du Québécois existe depuis 10 ans maintenant.  Le Réseau, depuis un peu moins de trois ans.  Durant tout ce temps, nous n’avons jamais fait d’appels à la violence.  Même l’éditorialiste de La Presse, André Pratte, l’a confirmé, alors ça doit bien être vrai puisque l’on sait tous qu’il n’y a que la vérité qui suinte des pages de la presse à Desmarais…Durant tout ce temps, nous n’avons jamais fait saigner quiconque du nez ; pas une seule égratignure.  En fait, le seul sang que nous avons vu couler, c’est le nôtre, lorsque nous nous sommes opposés à la visite du prince Charles.  Très régulièrement, nous avons indiqué que nous nous étions imposé une limite :  nous n’allons pas plus loin que la désobéissance civile.  Tout ça est clair…comme de l’eau de roches je dirais.  Toute personne honnête le confirmera :  le Réseau n’est PAS une organisation terroriste.  Julien Gaudreau n’est PAS un terroriste.  Et ce n’est pas le passage dans le manifeste du Réseau et concernant le FLQ qui peut servir à prouver le contraire.  Dire que nous sommes pour la réhabilitation des militants du FLQ, cela veut simplement dire qu’il faut cesser de les ostraciser 40 ou 50 ans plus tard pour des raisons politiques qui nous sont bien contemporaines, et ce, comme les conservateurs tentent de le faire ces jours-ci.  Les felquistes ont depuis longtemps payé leur dette à la société.  On ne doit donc plus se servir d’eux afin de nuire à Gilles Duceppe ou au Moulin à paroles par exemple.  Ce n’est pas plus compliqué que cela, et ça ne signifie surtout d’aucune façon que l’on propose d’adopter aujourd’hui les stratégies d’hier.

Je suis prêt à défendre ce passage sur n’importe quelle tribune.

Parlant d’ailleurs de Gilles Duceppe, tous savent que je ne voue vraiment pas un culte à ce dernier.  Mais je trouve tout de même profondément scandaleuse la stratégie orchestrée par les conservateurs contre lui.  On peut reprocher bien des choses à Gilles Duceppe, mais certainement pas d’entretenir des relations avec des terroristes.  Gilles Duceppe est un démocrate, un politicien respectable.  Beaucoup plus que Stepen Harper en tout cas.  Alors foutez lui la paix avec les histoires de terrorisme, ce n’est que de la putain de connerie tout ça.

D’ailleurs, je lance dès maintenant un défi à Stephen Harper lui-même, lui qui aime tant colporter des mensonges afin de salir les gens.  Qu’il soit cohérent avec lui-même pour une fois.  S’il pense être capable de faire la preuve que je suis un terroriste, qu’il me fasse arrêter illico.  Qu’il émette un certificat de sécurité contre moi drette-là, qu’il me jette en prison et qu’il garoche même la clef au bout de ses bras si le cœur lui en dit. Comme je ne suis pas un terroriste, je ne suis pas clandestin.  J’ai donc une adresse civique officielle et suis par conséquent très facile à trouver pour n’importe quelle police politique, même la canadienne. Michel Chartrand disait que la prison n’était pas faite pour les chiens et qu’on ne devait pas avoir honte d’y aller lorsque c’était pour des raisons politiques qu’on savait légitimes. Et l’indépendance du Québec est légitime ; c’est un projet noble qui carbure à la justice et à la liberté.  Dans toutes les cours de « justice » du monde je défendrai cet idéal.  Face à Harper-le-tortionnaire-aux-attitudes-fascisantes aussi !

Alors, M. Harper :  suis-je un terroriste oui ou non ?  Si vous n’êtes pas capable de le prouver, mister prime minister, alors fermez votre sale clapet. 

Y’a toujours bien des maudites limites à dire n’importe quoi !


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