PKP au Parti Québécois : la réorganisation des astres ?

La nouvelle a frappé comme une tonne de briques. Pierre Karl Péladeau (PKP), le milliardaire antisyndical qui traîne dans sa foulée une myriade d’âpres conflits de travail, a annoncé hier qu’il se présente sous la bannière du PQ dans St-Jérôme.  Les voyants rouges sur les écrans radars de tous ceux impliqués en politique se sont du coup allumés à la plus fort intensité.

Mais au-delà du caractère spectaculaire de ce nouvel épisode électoral, qu’est-ce que signifie une telle candidature dans le paysage québécois ?

Financer un événement du 150e du Canada n’est pas financer le 150e?!

{jcomments off}Les péquistes sont en opération de « damage control » depuis quelques jours.  La nouvelle sortie par Option nationale serait fausse, disent-ils : le gouvernement péquiste ne financerait pas le 150e anniversaire de la Confédération à Québec en 2017. Ah, non? La vérité : le PQ nous prend pour des imbéciles. Voici les faits. Et des faits confirmés.

1- Le gouvernement du PQ va financer à hauteur de 100 000$, par le Bureau de la Capitale-nationale dirigé par la ministre Agnès Maltais, le Rendez-vous naval Horizon 2017.

2- Le Rendez-vous naval Horizon 2017 s’inscrit dans le calendrier des festivités du 150e de la Confédération à Québec (et vise donc, évidemment,  à souligner l’anniversaire du Canada).

L’octroi de ce financement à cet événement a été confirmé par le Bureau de la Capitale-nationale et par l’organisateur de l’événement.

Discours pour l’événement Nic Payne

Mes chers amis, je voudrais ce soir vous parler brièvement de trois choses –  je viens de paraphraser Pierre Bourgault en passant, et le reste du discours est calqué sur un discours du célèbre tribun, vous êtes avertis, alors, de grâce, ne m’accusez surtout pas de plagiat 😉 -… Intégrité, courage et persévérance.

La charte : ce qu’elle est et ce qu’elle devrait être

Mon ami René Boulanger s’est porté de belle façon à la défense de la charte du PQ dans un texte publié sur notre portail. Un bon texte. Le problème René, en toute amitié, c’est que tu défends une charte qui n’est pas celle proposée par le PQ, mais plutôt celle qui devrait être. Regardons-un peu la charte péquiste.

Lettre à Maria Mourani

Ma très chère Maria !

J’ai suivi attentivement tes mésaventures dernières à l’intérieur du Bloc Québécois.  Et j’ai entendu tes critiques à l’égard de la patente à gosse du PQ, c’est-à-dire la charte du village des valeurs.  Et comme toi, je suis profondément mal à l’aise par rapport à la tournure que prennent les événements présents.

La charte, c’pas une raison pour s’faire mal!

Décidément, le Québec a un don pour péter les plombs dans les dossiers secondaires, et rarement en ce qui concerne l’essentiel.  Le dossier de la charte du village des valeurs du PQ en est un bon exemple.  Tout fout le camp, les requins voraces ont les yeux fixés sur les richesses de notre pays, mais nous, on est bien trop occupés pour combattre ça.  On préfère s’obstiner sur la place du ti-jésus de plâtre ou du bouddha ben gras dans nos institutions ; ça c’t’important, ça c’est fondamental.

Je refuse d’être un terroriste!

Ok, admettons que l’indépendance est une solution radicale… Elle reste quand même une solution à une situation qui nous emmerde radicalement depuis 250 ans. Ce n’est pas d’hier que les états coloniaux justifient la répression des mouvements décentralisateurs, indépendantistes et sociaux en les taxant de radicaux et de terroristes. Si nous ne sommes pas assez radicaux, ils le seront en notre nom, comme dans les années soixante lorsqu’ils ont organisé des activités du FLQ. Il ne faut pas les laisser mettre en place l’instabilité sociale et politique qu’ils ont besoin pour nous écraser une fois de plus.

Combien donnent les députés du PQ à leur propre parti ?

L’organisation du Québécois rend aujourd’hui public son cahier de propositions pour une vraie gouvernance indépendantiste. Ce sont des propositions concrètes qui concernent directement la conduite du mouvement indépendantiste. Finis les faux-semblants, finis les défaites et les alibis. Le mouvement indépendantiste jappe trop et ne mord pas assez depuis très longtemps. Plus personne au Québec n’imagine même aujourd’hui que nous ayons des dents. Les idées que nous mettons sur la table sont importantes, mais plus important encore est le changement d’attitude que nous souhaitons voir adopter par le mouvement. 

Les enflures verbales

Stupéfaction, incrédulité, wow…

Il y a quelques jours de cela, j’étais, avec quelques autres militants du RRQ, occupé à affranchir des enveloppes destinées aux généreux donateurs du Parti libéral du Québec. En tout, une douzaine de personnes, filles et garçons. La plupart dans la vingtaine, la plupart étudiants de différentes facultés à l’Université Laval. Bref, 782 enveloppes, 782 timbres, 782 lettres, 782 adresses. La tâche est fastidieuse, mais somme toute simple, en 2h30 le travail était expédié et les lettres prêtes à être postées. La soirée durant nous avons spéculé sur les effets possibles de cette action. Combien de gestes audacieux du RRQ sont passés sous le radar dans le passé… Celui-ci se démarquera-t-il ? La plupart, moi y compris, pensaient qu’effectivement, les journalistes n’y verraient pas grand-chose d’intéressant, et les donateurs ou leurs secrétaires jetteraient simplement nos inoffensives lettres à la poubelle…