Radio-Canada a comme objectif avoué de favoriser l’unité canadienne, donc de perpétuer l’asservissement du peuple québécois. Hors du Québec, personne ne s’intéresse au réseau français de Radio-Canada, qui est conçu spécialement à Ottawa pour conduire les Québécois comme des moutons à la tonte, puis à l’abattoir. Quelques centaines de millions par année de leur propre argent servent à les appâter et à brider leurs forces vives.
Peu importe qu’il faille de temps en temps concéder un coin de tribune à des «séparatisses», il y a moyen de gérer la présentation et le contenu pour que, dans l’ensemble de l’œuvre, Bernard Landry et Biz dégagent une odeur de nostalgie, de folklore, de marginalité, d’exaltation et d’impuissance, quelles que soient leur éloquence et leur virtuosité. Mononcle Simon Durivage, matante Céline Galipeau et les autres guignols généreusement rétribués pour nous aider à ne rien comprendre sauront bien replacer les choses dans le contexte de la Vérité assénée toutes les heures avec dentelle, diction soignée et enrobage HD.
Radio-Canada a aussi comme objectif moins avoué mais tout aussi fondamental d’aider l’oligarchie basée à Bay Street, véritable âme dirigeante de la fédération canadienne, à saccager l’économie par la prédation financière, à piller les ressources naturelles, à détruire l’environnement, à transmuter les cultures en objets de consommation, à se livrer à des guerres et du terrorisme rentables ainsi qu’à exploiter les travailleurs. Or, Bay Street étant une succursale de Wall Street, siège social du mégasyndicat international du crime, il en résulte que, pour atteindre son objectif d’aide sociale à l’oligarchie, Radio-Canada doit obéir au doigt et à l’oeil au Département d’État.
Toutes les prétendues informations diffusées par Radio-Canada sont parfaitement conformes à la politique étrangère de Washington. Radio-Canada nous construit mensonge par mensonge un monde fictif fait de copier-coller qui nous convainc de la pertinence de payer la mafia des mafias «pour la protection». À Radio-Canada, les massacres des croisés de l’OTAN incarnent la vertu, et les peuples qui se font massacrer sont des fantômes. Protégeons les civils en Libye par un copieux arrosage de bombes. Démocratisons la Côte d’Ivoire par le génocide. Libérons le peuple syrien par le terrorisme. C’est d’une logique imparable, surtout quand on s’est laissé complètement dépouiller de son sens critique.
Pour atteindre ses deux grands objectifs d’asservissement du peuple québécois et de maximisation des profits de l’oligarchie, Radio-Canada s’autorise toutes les manipulations, mais en prenant soin d’appliquer de si épaisses couches de fard que les mensonges les plus hideux ont l’air d’un sage discours empreint d’une grande humanité. Berner le peuple est le quotidien radiocanadien, comme du reste le quotidien de Gesca, l’entreprise d’affabulation à comptabilité secrète des oligarques Desmarais, ennemis jurés de la nation québécoise. C’est différent de ce que fait Québecor, qui ne désinforme qu’accessoirement et maladroitement. Québecor fait plutôt dans la bêtise grossière et ne cherche qu’à maximiser ses recettes publicitaires avec du délire de grandes gueules. Les médias de Québecor convergent vers le plus petit commun dénominateur culturel et le néant intellectuel. Leur influence ne s’exerce qu’au niveau le plus bas de la hiérarchie des besoins de Maslov.
Alors, si Radio-Canada s’emploie à nous faire faire une fixation sur la commission Charbonneau, c’est parce qu’attiser la vindicte populaire contre les petits escrocs est merveilleusement adapté au système d’hyperdésinformation servant à atteindre les objectifs d’asservissement du peuple et de maximisation des profits. Clouer au pilori des truands plus ou moins insignifiants est un spectacle divertissant qui fait oublier les grands crimes, notamment ceux dont Radio-Canada est complice. C’est l’arbre qui cache la forêt, à l’instar d’autres scandales mineurs.
Ainsi, le cadeau de 90 000 $ de Nigel Wright à Mike Duffy est pratique pour faire oublier au public que Wright était le gouverneur envoyé par Bay Street à Ottawa, avec le mandat de promouvoir le chiffre d’affaires de Lockheed Martin. Avant sa démission, il était en train de planifier le détournement de 40 milliards de dollars pour des avions d’attaque F-35 dont nous avons grand besoin pour nous défendre, comme chacun le sait. Au cas où vous n’auriez pas de calculette sous la main, je vous signale que la somme de 40 milliards de dollars est 444 444 fois plus importante que 90 000 $. Avec 40 milliards de dollars, Nigel Wright pourrait soudoyer tous les sénateurs chaque année pendant 4 233 ans.
Le contrôle total de l’information auquel participe Radio-Canada pour dissimuler la mégacriminalité dont elle est partie prenante est beaucoup plus efficace que la censure et la répression systématique, qui risquent de susciter l’indocilité. Quand les gens se sentent bâillonnés, ils résistent et se rebellent. Tandis qu’avec le contrôle total de l’information, on peut construire un univers virtuel, où les gens ont une fausse impression de liberté. On peut «fabriquer le consentement». Comme l’a dit dernièrement Noam Chomsky, un État totalitaire n’arriverait jamais à obtenir de sa population un aussi grand conformisme que les États-Unis et leurs vassaux occidentaux avec leurs armées de mythomanes professionnels. L’oligarchie sait qu’elle peut nous tenir bien en laisse avec sa propagande. Et c’est dans les sociétés soi-disant les plus libres que cette propagande est la plus forte. Nos chaines sont en fait invisibles.
Vous me pardonnerez donc si je me désintéresse de la commission Charbonneau et des autres sujets de l’actualité radiocanadienne. Ce n’est pas que je n’aime pas me divertir de temps en temps, mais on ne saurait être résistant ou révolutionnaire et se laisser dicter l’ordre du jour par des gens qui ont comme mandat de nous tromper et de nous asservir. Chaque fois que Radio-Canada ou les autres médias qui entonnent les mêmes refrains à l’unisson nous rebattent les oreilles avec un sujet, ce n’est surtout pas pour nous informer, quelles que soient les apparences. Nous devrions immédiatement avoir un réflexe de méfiance salutaire. Nous devrions chercher à savoir ce qu’on nous cache avec ce nouvel écran de fumée.
Échapper à la dictature du mensonge est fondamental, dans notre lutte de libération. Il nous faut retrouver notre sens critique et résister aux sirènes des petits scandales diviseurs de peuple. Lâchons le crucifix à l’Assemblée nationale — sujet de prédilection de Radio-Canada — et ouvrons-nous un peu les yeux. Les idées que les médias veulent nous enfoncer profondément dans le crâne jusqu’à en faire des obsessions servent à masquer les enjeux réels. Le mensonge est omniprésent et atteint parfois des proportions invraisemblables, comme à Boston, le 15 avril 2013, et comme à beaucoup d’autres occasions, où l’on a menti pour justifier destruction, assassinats et massacres imputés aux victimes elles-mêmes. Plus le mensonge est gros, plus on le répète souvent et longtemps pour être bien certain que personne n’osera le contester sous peine d’avoir l’air de délirer.
Dans un an, voire dans dix ans, Radio-Canada nous racontera encore que 3 personnes sont mortes et que plus de 260 ont été blessées dans le faux attentat de Boston. À l’occasion du marathon d’Ottawa, le 25 mai, Radio-Canada n’a pas manqué de nous graver encore ce mensonge dans le cerveau. Les mesures de sécurité ont été invraisemblables. Même des unités spéciales de l’armée y ont participé. Tous les sacs des coureurs étaient fouillés. Radio-Canada nous a rappelé que les autorités veillent sur nous et qu’il y a des méchants partout. Ainsi, personne n’osera remettre en question les couts délirants de la sécurité lorsque les étudiants seront encore dans la rue pour réclamer le droit à l’éducation pour tous.
À l’inverse, Radio-Canada ne nous expliquera jamais ce que faisaient Jambes Magiques avec Monsieur Bricoleur, Madame Paravent et les autres comédiens de la troupe derrière l’écran de fumée du gros pétard de Boston. Les photos incriminantes n’existent pas, puisque ni Radio-Canada ni les autres médias n’en parlent. C’est simple comme bonjour quand on contrôle la totalité ou presque de l’information, y compris celle qui est reprise dans les médias sociaux. Il est facile de maintenir tout un peuple dans la servitude volontaire lorsqu’on arrive même, grâce à des écrans de fumée, à façonner la pensée de ceux qui se croient contestataires.
Cinéma-vérité
Entrevue de Noam Chomsky sur Russia Today
Père de la linguistique moderne et muse de Loco Locass, Noam Chomsky accorde une entrevue à Russia Today, un média qui se penche sur des enjeux fondamentaux auxquels Radio-Canada ne souhaite pas que nous nous intéressions. D’ailleurs, le propagandiste expert de Radio-Canada Raymond St-Pierre s’emploie à dénigrer Russia Today en la surnommant en ondes «Télé-Poutine». Il est question, dans l’entrevue, de la «guerre contre le terrorisme» de Washington, à laquelle participent avec enthousiasme les faux représentants du peuple au Parlement d’Ottawa en adoptant des lois qui minent progressivement les fondements de la justice remontant à la Magna Carta, il y a 800 ans, et qui leur permettent de pratiquer eux-mêmes le terrorisme en toute légalité, sous des prétextes semblable à ceux de Goebbels et des nazis.
M. Chomsky donne l’exemple de Nelson Mandela, qui a été inclus dans la liste de terroristes de Washington par le gouvernement de Ronald Reagan, en 1988. Le gouvernement des États-Unis appuyait alors fortement la politique d’apartheid de l’Afrique du Sud. Il s’agit de décréter qu’une personne est un terroriste ou un tyran, sans aucune obligation de le prouver, puis de monter de grosses opérations de propagande médiatique ultramensongère pour s’arroger le droit de commettre les pires crimes contre l’humanité, qui vont de l’emprisonnement sans procès à la destruction de pays entiers, en passant par la torture, les assassinats extrajudiciaires et les sanctions économiques responsables de centaines de milliers de morts.
Noam Chomsky rappelle à cet égard les crimes atroces commis par les États-Unis au Vietnam. L’utilisation du napalm et la destruction des récoltes avaient été ordonnées par John F. Kennedy lui-même, mais ont été soigneusement cachés au public grâce à la complicité criminelle des médias. Aujourd’hui, le public gobe encore tout rond des mensonges semblables de la part des médias, notamment à propos de la Libye, de la Côte d’Ivoire, de la Syrie, de l’Iran et de la Corée du Nord, et consent bêtement à ce que son argent serve à massacrer des innocents.
Selon Chomsky, la propagande est destinée avant tout aux classes sociales supérieures. Plus on est instruit, plus on est endoctriné. Radio-Canada a pour fonction de cultiver l’illusion du savoir parmi les plus endoctrinés de la société.
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Chomsky, Noam et Edward Herman. La fabrication du consentement, Agone, 2008. Traduction française de Manufacturing Consent: The Political Economy of the Mass Media, 1988.
Les photos de Boston dont les médias ne parleront pas
Photos publiées dans «Boston et la police terroriste» qui démontrent hors de tout doute raisonnable que l’attentat de Boston n’est qu’une mise en scène.
Télécharger les photos en format original pour les agrandir et voir les moindres détails avec votre logiciel préféré.
À mesure que la fumée se dissipe, on commence à apercevoir Jambes Magiques, couché sur le dos, et Monsieur Bricoleur, avec son capuchon. Sur les images 2 et 3, on voit Monsieur Bricoleur tenir la cuisse droite de Jambes Magiques avec sa main gauche. Il est en train d’enlever les jambes artificielles. La tête de Madame Paravent commence à être visible derrière la main levée de Jambes Magiques, sur l’image 4.
Sur les images 5 à 8, Monsieur Bricoleur prend le temps de remettre les lunettes de soleil qu’il a dû enlever pour bien voir à travers la fumée. À l’image 7, les lunettes sont sur la cuisse droite de Jambes Magiques. Comme chacun le sait, déposer ses lunettes de soleil sur la cuisse d’un amputé, avant de les remettre, est un comportement normal, juste après une explosion. Aux images 6 à 8, madame Paravent agrippe de sa main gauche le blouson de Monsieur Bricoleur pour bien garder la position. À l’avant-plan, un homme décide tout à coup d’enlever son pantalon — un autre comportement très normal après une explosion — et commence à se lever en surveillant ce qui se passe dans la rue.
Aux images 9 et 10, Monsieur Bricoleur regarde dans la rue, et Madame Paravent agite la main pour indiquer à ceux qui attendent de l’autre côté de la clôture que la scène n’est pas tout à fait prête pour la levée du rideau. Aux images 11 et 12, Monsieur Bricoleur s’incline sur son côté droit et a l’air de fabriquer quelque chose avec la dame blonde qui se trouve juste derrière lui. Pendant ce temps, Jambes Magiques lève sa jambe gauche dans les airs. On ne voit aucune trace du sang qui, normalement, devrait ruisseler le long de sa cuisse. La jambe ressemble davantage à celle d’un amputé de longue date qu’au membre déchiqueté qui sera baladé en fauteuil roulant, quelques minutes plus tard, pour que les médias puissent répandre l’horreur. Au premier plan, l’effeuilleur est toujours affairé à enlever son pantalon.
Aux images 13 à 16, Madame Paravent continue d’indiquer de la main gauche que la scène n’est pas prête. L’effeuilleur poursuit son spectacle éclair à l’avant-plan. Jambes Magiques se fixe les faux tissus ensanglantés sur la jambe droite avec l’aide de Madame Paravent.
À l’image 17, on aperçoit les belles lunettes de soleil de Monsieur Bricoleur. Aux images 18 à 20, la main de Madame Paravent est sur la cuisse droite de Jambes Magiques, probablement pour peaufiner le maquillage. À l’avant-plan, l’effeuilleur se rassoit.