Le Parti québécois

La société Saint-Jean-Baptiste et la Société nationale des Québécois tenaient le fort aussi solidement qu’elles le pouvaient, pendant qu’un petit nombre de souverainistes gravitaient autour de quelques petites formations politiques exsangues.

Dans ces conditions, il était difficile, sinon impossible, de songer à rassembler les troupes pour le faire traverser ce qui, à l’époque, avait l’air d’un désert sans fin.

Puis les choses ont changé très rapidement. Jacques Parizeau a pris la tête du Parti québécois et a tout de suite annoncé la nouvelle couleur: Le Parti québécois retrouvait sa nature première et refaisait de la souverainiste du Québec sa priorité absolue. 

Les résultats ne se firent pas attendre. Des milliers d’anciens militants et militantes revinrent au bercail pendant que d’autres y faisaient leur entrée pour la première fois.

(…)

L’instrument privilégié de l’indépendance du Québec avait non seulement survécu à des années de sabordage, il se retrouvait plus uni qu’il ne l’avait été depuis longtemps, plus cohérent dans sa démarche et plus d’attaque que jamais. 

Pierre Bourgault, dans Maintenant ou jamais !, publié en 1990.


C’est simple, non ?

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