La culture de l’impérialisme

Du temps de la reine Victoria, le soleil ne se couchait jamais sur l’Empire britannique. Cette grandeur n’est plus, mais constitue apparemment une source d’inspiration pour Stephen Harper, qui trouve régulièrement de nouvelles façons de manifester son attachement à la royauté britannique. Récemment, il a ordonné à toutes les missions diplomatiques canadiennes d’afficher bien en vue un portrait de la reine d’Angleterre. D’où vient donc cette fixation sur la monarchie? Est-ce pour narguer ou humilier les Québécois? Est-ce pour plaire à l’électorat ontarien encore ancré dans la tradition orangiste?

Libérer l’information

Depuis mon retour d’Afrique, je suis convaincu plus que jamais que la difficulté d’avoir accès à de l’information exacte, judicieuse, impartiale et complète est aujourd’hui l’obstacle le plus important à la libération des peuples, à la prospérité, à la justice et à la paix. L’information est un pilier de la démocratie et un instrument de liberté indispensable. C’est le prolongement de l’éducation. Si l’histoire passée s’apprend à l’école, l’histoire actuelle pénètre les esprits par les grands médias, qui sont dotés d’une énorme puissance de diffusion. Les contours des enjeux de société se dessinent selon ce que nous en disent les médias. Notre conception du monde est tissée par eux, au fil des milliers de reportages, d’images, de documentaires et d’éditoriaux dont tout citoyen est abreuvé chaque année.

Le refus du débat au PQ

Depuis l’Afrique, j’observe l’inévitable désintégration du PQ. C’était écrit dans le ciel. Je partage en bonne partie les points de vue exprimés par mes camarades Bourgeois et Boulanger dans leurs chroniques des deux derniers jours, mais j’aimerais ajouter mon grain de sel. Il n’y a plus rien à attendre de Pauline Marois, de ses admirateurs béats et de son entourage de pauvres inconscients.

Les leçons de la recolonisation en Côte d’Ivoire

Depuis quelques jours, je suis au Ghana, ancienne colonie britannique dont nous parle brièvement Pierre Falardeau au début du Temps des bouffons. Je serais bien allé également en Côte d’Ivoire, pays voisin à l’ouest, mais je risque d’y être plutôt mal accueilli. En fait, je pourrais même me retrouver en prison ou dans un caniveau avec une balle dans la tête. On m’a conseillé de ne pas faire confiance aux autorités actuelles, dirigées par le président Alassane Ouattara, qui a été mis au pouvoir par l’armée française et les casques bleus, fortement appuyés par un dispositif de propagande médiatique aussi menteur que puissant.

Le serviteur et ses maîtres

Joseph Facal m’a beaucoup déçu dans «Le prophète et les infidèles». Loin de penser comme un homme libre, il agit de plus en plus en serviteur empressé de ses maîtres, dont celui qui lui offre généreusement les pages de son journal, mais qui rechigne à l’idée de payer ses journalistes. Il y a quelque temps, M. Facal a commencé par nous demander de régler nos problèmes provinciaux puisque l’indépendance du Québec n’était, selon lui, pas réalisable avant les calendes grecques. Et là, il vient nous dire que le plus intelligent et le plus sincère des députés de l’Assemblée nationale, Amir Khadir, devrait se contenter de bêler comme les autres. Je m’interroge sérieusement sur la présumée lucidité de M. Facal. Il semble avoir les idées plutôt embrouillées, par les temps qui courent.

John Charest le menteur impénitent

Lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale, le 10 décembre 2010, le journaliste Antoine Robitaille a posé la question suivante à John Charest: «Croyez-vous que le site Internet du Réseau de résistance du Québécois devrait être illégal?» M. Charest n’a pas du tout répondu à la question. Il a plutôt affirmé ceci: «Je trouve scandaleux que Pauline Marois refuse aujourd’hui, à l’Assemblée nationale du Québec, d’adopter une motion pour dénoncer les menaces formulées par le Réseau de résistance du Québécois, auquel elle est associée.» 

Le traitre

À titre de membre du bureau politique du Réseau de résistance du Québécois et de chroniqueur du site Internet Vigile, je viens d’être mis en cause par le premier ministre du Québec, John James Charest. Dans l’enceinte sacrée de l’Assemblée nationale, il nous accuse, moi et des milliers d’autres Québécois, d’être des radicaux et de promouvoir la violence. Encore un peu et il passera un coup de fil à Ottawa pour que ses maitres lui envoient l’armée en renfort.

Citoyens comme les autres

J’étais au rassemblement contre la loi 103, le 18 septembre. J’ai aimé le spectacle, en particulier les deux textes de mon camarade René Boulanger et la prestation de Marie-Denise Pelletier. J’y étais avec mon fils de 13 ans, venu avec moi de Gatineau. Il n’a aucune difficulté à s’identifier à la cause que défend son père. Facile pour lui: il est tombé dans la marmite quand il était petit. Le Québec et sa langue nationale, c’est sa cause aussi.

Des Hutus traqués par les hommes de Paul Kagame ont été complètement abandonnés à leur sort entre décembre 1996 et mai 1997.

À quand les excuses de Radio-Canada pour Robin Philpot?

Julie Miville-Dechêne est l’exemple parfait du petit Canadien français de service joliment récompensé pour avoir rendu de loyaux services à ses maitres du Dominion of Canada. Elle fait partie de la même famille d’arrivistes obséquieux que Roméo Dallaire, le complice de Paul Kagame remercié par un siège au Sénat pour avoir facilité la conquête sanglante du pouvoir par les assassins du FPR, au Rwanda.

Les avions d’attaque

Dans le journal Le Soleil paraissait le 17 juillet 2010 un article de Paul-Robert Raymond sur les chasseurs F-35 que s’apprête à acheter le gouvernement du Canada, au cout total prévu de 16 milliards de dollars, sous prétexte que ces avions sont nécessaires entre autres pour défendre l’intégrité territoriale du Canada. Stephen Harper veut nous faire croire que le Canada pourrait employer la force pour repousser des envahisseurs dans l’Arctique. Bien entendu, il omet de nous dire que le principal adversaire du Canada à cet endroit n’est pas la Russie, mais bien les États-Unis, qui considèrent que la zone maritime de l’archipel arctique ne fait pas partie des eaux territoriales canadiennes.