Chronique de l’échec d’une stratégie

Le 5 mars dernier, le gouvernement de Pauline Marois, à rebours de sa propre promesse de tenir des élections à date fixe, dissolvait l’assemblée élue en 2012, ce fruit si décevant de l’éphémère printemps étudiant. Trente-trois jours plus tard, l’hécatombe électorale ! J’étais, ce soir-là, comme un grand nombre d’entre vous, quelque peu effrayé de voir pointer cette ombre sordide qu’est ce nouvel hiver libéral sur notre coin de terre. Et comme beaucoup d’entre vous, les quelques signes positifs sur lesquels m’accrocher manquaient terriblement… Du moins, ce n’est pas les gains de la Coalition avenir Québec (CAQ) ou la victoire d’un troisième député de Québec solidaire (QS) qui rendront l’avenir moins terne. Pas dans notre système parlementaire britannique en tout cas. Enfin, les médias sociaux (du moins les miens) se sont couchés assez tôt ce soir-là et la confusion et le désespoir furent les seuls compagnons de sommeil pour un grand nombre de souverainistes.

Discours pour l’événement Nic Payne

Mes chers amis, je voudrais ce soir vous parler brièvement de trois choses –  je viens de paraphraser Pierre Bourgault en passant, et le reste du discours est calqué sur un discours du célèbre tribun, vous êtes avertis, alors, de grâce, ne m’accusez surtout pas de plagiat 😉 -… Intégrité, courage et persévérance.