La Charte : un coup de matraque violent et mal administré

« We have failed to provide a vision of society to which they feel they want to belong […] We have even tolerated segregated communities behaving in ways that run counter to our values. All this leaves some young Muslims feeling rootless. »

– James Cameron


Dans les débats que la sortie de la Charte des valeurs québécoises a engendrés, il y a une prédominance particulière au sujet de l’islamisation. Comme je l’ai déjà dit dans une chronique précédente au Québécois, oui il y a sûrement des balises à installer au niveau gouvernemental pour freiner ceux qui vont tenter de tester les limites du système. Par contre, il faut bien cibler le problème à la base de tout ça : la politique multiculturaliste du Canada. 

La corruption n’est pas un projet de société

« Pour moi, tout parti politique n’est au fond qu’un mal nécessaire, un de ces instruments dont une société démocratique a besoin lorsque vient le moment de déléguer à des élus la responsabilité de ses intérêts collectifs. Mais les partis appelés à durer vieillissent généralement assez mal. Ils ont tendance à se transformer en églises laïques, hors desquelles point de salut, et peuvent se montrer franchement insupportables. À la longue, les idées se sclérosent, et c’est l’opportunisme politicien qui les remplace. Tout parti naissant devrait à mon avis inscrire dans ses statuts une clause prévoyant qu’il disparaîtra au bout d’un certain temps. Une génération ? Guère davantage, ou sinon, peu importe les chirurgies plastiques qui prétendent lui refaire une beauté, ce ne sera plus un jour qu’une vieillerie encombrant le paysage politique et empêchant l’avenir de percer. »

–René Lévesque

Il faut vraiment avoir un moral d’acier pour être citoyen au Québec. Un moral d’acier pour participer malgré tout à la vie publique, parce que lorsqu’on regarde les deux très vieux partis se comporter, ça donne littéralement la nausée.  D’un côté nous avons un parti qui n’a pas le courage de ses ambitions.  Qui nous dit qu’attendre le messie est une option, et qu’on peut le faire les deux bras croisés, en espérant les conditions gagnantes qui ne surviennent jamais comme par enchantement.  Ce qu’il ne nous dit pas, c’est qu’en attendant, on meurt à petit feu.  Donnant ainsi une résonance nouvelle aux propos du poète Péloquin :  « Vous êtes pas écoeurés de mourir bande de caves ? ».  De l’autre côté, on a un parti qui ne parvient jamais à s’éloigner un tant soit peu des stratagèmes de corruption pour parvenir à ses fins liberticides et opportunistes.  La fraude et la collusion constituent son essence vitale, empoisonnant notre vie politique depuis Matusalem.

Mairie de Montréal : quel choix pour les indépendantistes?

La course à la mairie de Montréal bat son plein et plusieurs indépendantistes la regardent d’un oeil inquiet. Ils ont bien raison. Montréal pèsera lourd dans le devenir de la nation québécoise. Deviendra-t-elle une métropole canadian, bilingue et multiculturelle, ou sera-t-elle une métropole québécoise, francophone et cosmopolite? Pour avoir un début de réponse à cette question, demandons-nous quelle est la vision politique des quatre principaux candidats. Regards personnels sur les principaux aspirants à la mairie…