Le Québec, terre spécialisée dans les tempêtes dans les verres d’eau, vient d’ajouter un cas à son florilège de conneries.
Il y a quelques jours, lors d’un débat entre les candidats à la direction du Parti Québécois, débat organisé par des étudiants de l’Université Laval, Pierre Karl Péladeau a osé dire ce que tout le monde sait. C’est-à-dire que l’immigration et la démographie telles qu’elles évoluent présentement au Québec ne servent pas la cause de l’indépendance nationale. Ça nous peine, on aimerait qu’il en aille autrement, mais c’est comme ça.
PKP a aussi dit que les immigrants tombaient rapidement sous le contrôle du Canada après leur arrivée ici. Il n’y a qu’à évaluer ce qui se passe lors des cérémonies associées à l’obtention de la citoyenneté canadienne pour s’en rendre compte. Là encore, le candidat péquiste n’a rien dit de bien nouveau.
Mais qu’a-t-il vraiment dit lors de ce fameux débat, ce cher PKP? Hé bien ceci: « On n’aura pas 25 ans devant nous pour le réaliser. Avec la démographie, avec l’immigration, c’est certain qu’on perd un comté chaque année. On souhaiterait pouvoir mieux les contrôler, mais ne nous faisons pas d’illusion. […] Qui prend en charge les immigrés qui viennent s’installer ici au Québec? C’est le gouvernement fédéral. Certes, nous avons une compétence partagée, mais on prête serment à la reine. Alors, on n’a pas 25 ans devant nous, c’est maintenant que nous devons travailler. »
C’est clair: PKP n’a pas dénoncé les personnes issues de l’immigration qui rejettent la libération du Québec. Il a seulement pris publiquement acte d’un fait maintes fois démontré. C’est-à-dire que moins tes racines sont profondes dans la terre québécoise et moins tu risques d’être enclin à appuyer le projet d’indépendance. C’était vrai hier, lors des référendums de 1980 ou 1995. Et c’est encore vrai aujourd’hui. Il n’y a qu’à se pencher sur les études d’opinion publique pour s’en rendre compte.
Vraiment pas de quoi à fouetter un chat, donc!
Alors pourquoi toute cette crisette ? Pourquoi, au Québec, est-ce si délicat d’aborder cette question? Aux États-Unis, le vote est passé à la loupe pour savoir pour qui votent les WASP, les Noirs, les Latinos. Est-ce qu’on s’en offusque dans les salons de thé de la bien-pensance ? Pas le moins du monde. Et ce, tout simplement parce qu’on ne renie pas le droit des Noirs, par exemple, de voter pour les Démocrates. Les sociologues font juste noter la chose, ce qui permet aux politiques d’ajuster leurs tirs en conséquence, de construire leurs stratégies politiques en tenant compte d’un tel fait. Tout ce qu’il y a de plus normal quoi!
Mais au Québec, oulalala qu’on est sensibles, bon sang qu’on est moumounes! Ce qui fait qu’on n’a pas le droit de dire que les immigrants sont très majoritairement contre l’indépendance, même s’il s’agit d’un fait avéré.
Ceci étant dit, il faut quand même noter que cette situation ne concerne pas seulement les immigrants à la peau plus foncée que celle des visages pâles. Les Français qui s’installent au Québec sont loin d’être tous indépendantistes. Ils sont pourtant issus de cette France qui a enfanté du Québec. Mais leurs racines ne sont pas profondes dans notre terreau. Ce qui fait qu’ils votent beaucoup moins pour l’indépendance que les autres Québécois francophones.
Ces Franco-Français nuisent eux aussi à notre projet de libération. Et on ne leur en veut pas pour autant.
Tout ça pour dire que PKP n’a absolument rien dit de raciste lors de son discours de Québec. Comme tous les autres indépendantistes, il aimerait que nous ayons une majorité d’immigrants à nos côtés pour marcher vers le pays du Québec. Mais comme tout le monde, il prend acte que ce n’est pas le cas. Il n’avait donc pas à s’excuser pour ses propos très acceptables et prononcés à l’Université Laval.
Maintenant, que les libéraux osent faire du millage politique là-dessus démontre juste à quel point leur parti de l’austérité n’est rien d’autre qu’une foutue coquille vide. Ils n’ont rien à dire d’intelligent pour donner le goût aux gens de leur emboîter le pas. Alors ils suscitent la peur dans la tête des Québécois avec la moindre broutille. Une formule qu’ils utilisent d’ailleurs depuis que le mouvement indépendantiste s’est imposé sur l’échiquier politique.
N’en demeure pas moins qu’il est très choquant de les voir faire des leçons de morale à PKP, au PQ et aux indépendantistes.
Quand l’obèse morbide qui représente la Santé au Québec (Barrette) ose dire que le PQ importe le FN chez nous, la moutarde me monte au nez. Le type multiplie les discours de connard depuis toujours. Il s’engraisse (comme s’il en avait besoin) avec des primes de départ abjectes. Il joue de la menace contre le personnel du Réseau de la Santé. Et il se permet quand même de donner des leçons de moralité aux autres. On aura tout vu!
Couillard devrait lui aussi se garder une grosse gêne avant de jouer les vertueux. Le type s’est enrichi à l’aide des pétrodollars des assassins de l’Arabie saoudite. Il a par la suite placé cet argent dans le paradis fiscal des îles Jersey. Quand il a quitté son poste de ministre de la Santé, ça faisait déjà des mois qu’il magouillait avec le privé pour y construire sa nouvelle carrière. Il a par la suite oeuvré de bon coeur à sa propre cause auprès du bandit international qu’est son très bon ami Arthur Porter. Finalement, Couillard a hypocritement caché son programme de coupures violentes contre le monde ordinaire lors de la dernière campagne électorale, pour mieux l’appliquer une fois élu.
Et ce sont ces gens-là qui prétendent défendre la vertu et la moralité? Qui dénoncent PKP pour avoir prononcé un discours rempli de banalités?!
Non mais de grâce, fermez vos gueules !
bon bon bon …..
TOUTE QUÉBEC PAS PKP LA FINI
TOUTE QUÉBEC PAS PKP LA FINI
Je suis d’accord à 100 % avec ton opinion, Patrick! Je dirais même plus que PKP devrait annuler ses excuses et continuer à argumenter ses dires. Une révolution s’impose! «Tout ça pour dire que PKP n’a absolument rien dit de raciste lors de son discours de Québec. Comme tous les autres indépendantistes, il aimerait que nous ayons une majorité d’immigrants à nos côtés pour marcher vers le pays du Québec. Mais comme tout le monde, il prend acte que ce n’est pas le cas. Il n’avait donc pas à s’excuser pour ses propos très acceptables prononcés à l’Université Laval.» Patrick Bourgeois
PKP! Tu es le « gagnant » qu’il nous faut …. pour faire l’indépendance!!!!
Quitte à vous surprendre, Chuck Guitté, le porte-parole fédéral, exprimait la vérité et la perception d’Ottawa, lorsqu’il parlait des commandites, lors de la commission Gomery en 2004: « Nous étions en guerre! ». Jean Pelletier, chef de cabinet de Jean Chrétien et probablement chef d’orchestre du scandale des commandites, avait également déclaré peu de temps avant son décès que « quand tu es à la guerre, tu ne demandes pas qui paie les munitions ».
Moi, c’est simple! C’est un pays que je veux!!!!
« Qu’on cesse de Tataouiner! » – Jacques Parizeau
Nos adversaires, ce sont les fédéralistes orangistes (Libéral, Conservateur ou NDP et leurs alliés stratégiques)… indépendamment de leurs origines…. et nous en avons les mains pleines!!!
Que vous vous sentiez (avec certains gérants d’estrades) un besoin de vous excuser sur la forme et de jouer dans les nuances… « Malheureuse, inappropriée », je veux bien, mais sur le fond :
« Si tu te couches, ils vont te piler dessus. Si tu restes debout et tu résistes, ils vont te haïr mais ils vont t’appeler ‘monsieur’ » -Pierre Falardeau
Je vous laisse sur les paroles de notre ami commun Pierre Falardeau, pour vous inspirer durant ces périodes difficiles, que vous avez à traverser.
Souverainement vôtre,
Laurent Desbois,
Longueuil, QC
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« Nos ennemis sont puissants. Ils ont le pouvoir, l’argent, la force. Nous n’avons que nos rêves, notre volonté, notre détermination. Ils ont la radio, la télévision, les journaux. Nous n’avons que nos bras, nos jambes, nos cerveaux. Ils ont la loi, le nombre, le poids de ce qui a été et de ce qui est. Nous n’avons que l’imagination, le courage, l’espoir. Nous avons la force de ce qui demande à être. La force de ce qui sera. Comme la fleur qui pousse dans une craque d’un mur de béton. Le mur finira par s’écrouler ». – Pierre Falardeau
« It’s good to know who hates you and it’s good to be hated by the right people! » « Il est bon de connaître ceux qui nous haïssent et il est bon d’être haïs par les bonnes personnes. » – Johnny Cash, de Pierre Falardeau
PKP n’avait pas à s’excuser ! Ces valses hésitations qui sont la spécialité des chefs du PQ (et de leurs conseillers ?) depuis longtemps jettent le doute sur la cause de l’indépendance en laissant supposer que l’argumentaire cache quelque chose de coupable et d’indéfendable à la face de tous. Il a eu pour excuse que ce qu’il a dit ne représentait pas sa pensée, …ah bon ! Peut-on savoir maintenant qu’elle est sa véritable pensée ?
Celui qui veut diriger le PQ et conduire le Québec à l’indépendance, selon ses propres mots (qui représentent sa pensée j’espère), devra apprendre vite à prendre la stature du chef d’État qui dit, qui persiste et qui signe. Le dossier était pourtant parfaitement défendable en nos termes. Il a refusé de persister et de signer.
Très bien dit, cher M. Verrier.
C’est la stratégie de nos adversaires. De faire passer quiconque qui veut protéger la culture québecoise pour un raciste. Pourtant je ne vois pas d’effort de notre côté pour faire passer quiconque n’est pas indépendantiste pour un pro-extermination de la culture québecoise. Nous savons très bien, que ce ne sois que par passivité et faux non-positionnement sur la question du statut du peuple québecois, un fédéraliste est ,par définition, quelqu’un qui prône l’extermination de la culture québecoise. Je ne suis pas d’accord avec PKP cependant. Nous n’avons qu’à demander à Tania Longpré, elle va nous dire que c’est 50/50 pour qui est à blâmer entre le provincial et le fédéral en ce qui concerne la sensibilisation des immigrants à notre statut historique et politique. Et il y a un fait évident, si quelqu’un a un choix de s’associer entre deux peuple dont l’un est le dominant et l’autre est le dominé. J’vois pas ce qui a de sorcier à comprendre le problème immigrant.
C’est la stratégie de nos adversaires. De faire passer quiconque qui veut protéger la culture québecoise pour un raciste. Pourtant je ne vois pas d’effort de notre côté pour faire passer quiconque n’est pas indépendantiste pour un pro-extermination de la culture québecoise. Nous savons très bien, que ce ne sois que par passivité et faux non-positionnement sur la question du statut du peuple québecois, un fédéraliste est ,par définition, quelqu’un qui prône l’extermination de la culture québecoise. Je ne suis pas d’accord avec PKP cependant. Nous n’avons qu’à demander à Tania Longpré, elle va nous dire que c’est 50/50 pour qui est à blâmer entre le provincial et le fédéral en ce qui concerne la sensibilisation des immigrants à notre statut historique et politique. Et il y a un fait évident, si quelqu’un a un choix de s’associer entre deux peuple dont l’un est le dominant et l’autre est le dominé. J’vois pas ce qui a de sorcier à comprendre le problème immigrant.
Entre l’assimilé, déjà vendu au multiculturalisme à la canadian, le colonisé, qui considère que la culture québécoise n’en vaut pas la peine, le fédéraliste, qui propage la peur de la séparation, le je-m’en-foutiste, qui est convaincu que tout ce débat centenaire sur l’indépendance est dépassé en ce vingt-et-unième siècle, l’anti-chartiste, qui crie au racisme et à la xénophobie à la moindre manifestation de nationalisme québécois, celui de la droite économique, fier d’être un néo-libéral austère, celui de la gaugauche, qui juge défavorablement tout ce qui n’est pas inclusif, et j’en passe, tout le politically correct et le reste, comment ne pas avoir l’épiderme sensible parfois ? Et comment situer la parole souverainiste ? Nous sombrons peu à peu dans l’indignité et la honte qu’on nous fait ressentir. Que dire de ce pléonasme : « nationalisme ethnique » qui les fait tant frémir ? Quand on parle de nation, on pointe du doigt toute personne partageant le destin historique d’un peuple, peu importe son origine. Le débat ne fait que commencer. Mûrir ou mourir.
non pkp n’avait pas a s’excuser ,au contraire c’est les libéraux qui devrait s’excuser, car si les libéraux on une bonne mémoire ,le dernier référendum on la perdue par une poignée de vote et vous savez pourquoi ,le service d’immigration on fait rentrer des immigrant qui attendait depuis 5 ans pour venir ici et il les faisait rentrer 24 hrs sur 24 durant plusieurs semaine pour s’assurer qu’il avait le nombre suffisant pour gagner et en plus y a 20 bandit les plus rechercher qui on passer comme du beure dans la poêle et on les recherche encore ,MR.Parizeau avait raison le soir de la défaite qu’on n’avait perdue a cause des vote ethnique pour ne pas nommer la faute au libéraux et l’immigration.PKP est le seul qui peut sortir le Québec du trou ,il faut l’appuyer sinon on n’est mort les québécois