Le 30 octobre 1995 au soir, Jacques Parizeau identifiait les puissantes forces économiques du Canada agissant au Québec comme autant de facteurs permettant d’expliquer la « défaite » du camp de la libération québécoise. En 2011, ces agents économiques du Canada sont toujours actifs chez nous, en notre pays ; ils travaillent encore d’arrache-pied contre les intérêts du peuple québécois. N’ayons pas peur des mots : ces puissants du portefeuille utilisent le monde politique afin d’arriver à leurs fins, c’est-à-dire garder le Québec petit et à sa place, et ce, afin de mieux voler les gens d’ici.
Dans le contexte de la servitude canadienne, il arrive que le Québec redresse l’échine. À ce jour, pas suffisamment pour qu’il se libère complètement. Mais lorsqu’il fait face, les puissants économiques se font plus discrets, agissent en catimini ; leurs objectifs demeurent les mêmes, mais leur arrogance va alors en déclinant. En 2011, nous n’en sommes pas là. Sous le règne des mercenaires à Charest, le Québec perd des plumes ; des tonnes de plumes. Par conséquent, les coups pleuvent et les Québécois ne savent plus où donner de la tête afin de faire face, afin de se défendre. Les puissants économiques en profitent ! Grassement ! De l’asphalte aux garderies, ils empochent.
Depuis plusieurs mois, voire quelques années, les puissants économiques, de concert avec les pourris de libéraux, agissent donc sans prendre trop de précautions. Nous pouvons de ce fait voir plus clairement dans leur jeu. De scandales en scandales, nous assistons à la mise au jour d’un système d’exploitation dont nous sommes les victimes. Il est de notoriété publique que le monde des grandes affaires du Québec est gangréné. Les voleurs financent généreusement le Parti libéral du Québec et obtiennent en retour des privilèges : de juteux contrats ! Qui paie la note au bout du compte ? Vous, ainsi que tous les autres Québécois. Il est temps que ça cesse !
Il y a quelques années de cela, preuve nous a été fournie que des grands bonzes canadiens de la finance avaient mystérieusement fait disparaître 40 milliards de notre bas de laine collectif, c’est-à-dire la Caisse de dépôt et placement. Nous avons alors tous posé des questions afin de savoir ce qui était advenu de notre argent. Les z’élites nous ont répondu, sourire en coin, qu’elles tenteraient de le découvrir. En 2011, plus personne ne cherche (quelqu’un a-t-il déjà en fait cherché la vérité dans ce dossier ?!), et jamais nous ne saurons qui a profité grassement de nos économies. Voilà ce qui arrive lorsque les citoyens font aveuglément confiance aux z’élites qui travaillent pour les intérêts du voisin. Plus jamais une telle chose ne doit survenir ! À nous de nous en assurer !
C’est pourquoi nous clamons très fort aujourd’hui que nous ne faisons aucunement confiance à la « patente à gosse » mise en chantier par la marionnette-marionnettiste Charest. La commission d’enquête dirigée par le juge Charbonneau n’est rien d’autre qu’un stratagème consistant à endormir le peuple pour mieux protéger le système au centre duquel nous retrouvons le très fédéraliste et canadien Parti libéral du Québec. Cette fois-ci, nous n’avons aucunement l’intention de demeurer les bras croisés pendant que les z’élites tenteront de nous bourrer de leurs mensonges et conneries. Nous allons réagir. Nous allons frapper !
Aujourd’hui, nous ciblons une grande firme d’ingénierie : SNC-Lavalin.
Au fil des ans, celle-ci a fait la preuve qu’elle profitait, comme les principales autres firmes d’ailleurs, du système élaboré par ceux qui exploitent le peuple québécois. SNC-Lavalin, c’est une firme amie du Parti libéral du Québec, une firme dont les noms des employés se retrouvaient en grand nombre sur la liste des donateurs du PLQ que le Réseau de Résistance a rendue publique l’an dernier. SNC-Lavalin a même eu le culot de mettre sur pied un odieux système de prête-noms qui lui a permis de financer illégalement le parti des collabos à Charest. Ils doivent aujourd’hui rendre des comptes au peuple!
Encore une fois, n’ayons pas peur des mots : Être ami du PLQ, cela signifie être en faveur d’un Québec dominé et exploité. SNC-Lavalin figure de ce fait sur la liste des ennemis du peuple. Comme tel, cette firme sera traitée.
Comme si ce n’était déjà suffisant, cette firme fait en plus honte aux Québécois en agissant de manière scandaleuse sur la scène internationale. Il y a quelques semaines de cela seulement, SNC-Lavalin s’est vue retirer un important contrat au Bangladesh par la Banque mondiale, et ce, parce qu’elle agissait là-bas exactement comme elle le fait au Québec : en profitant d’un système qui travaille contre les intérêts du peuple. Crosseur un jour, crosseur toujours, et ce, autant là-bas qu’ici !
Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que SNC-Lavalin se comportait sur la scène internationale comme un grand voyou de la finance. En 2004, L’Asian Development Bank a banni deux filiales de SNC-Lavalin de ses projets, parce qu’elles avaient remis des documents mensongers visant à obtenir un contrat routier au Laos.
En nous en prenant aujourd’hui à SNC-Lavalin, nous tenons à diffuser le message que le Réseau de Résistance ne demeurera pas passif face aux événements qui se déroulent sous nos yeux. Nous agirons afin de faire reculer les forces de la soumission québécoise et de l’exploitation du peuple. Nous reprenons encore une fois le sentier de la guerre afin de frapper plus durement que jamais le PLQ et les mercenaires du Canada qui oeuvrent en terre Québec. Mais nous voulons surtout dire aux Québécois que nos militants peuvent multiplier les coups d’éclat, mais que ceux-ci demeureront sans lendemain si eux-mêmes ne se mobilisent pas pour qu’enfin cesse le règne des exploiteurs alliés du Canada ! Nous avons besoin d’une révolution démocratique et indépendantiste au Québec. Et il n’y a que le peuple qui pourra la mener à bon port.
Alors, peuple québécois, debout, et à bas la corruption canadienne et libérale! Et surtout : vive la révolution, celle-là qui nous permettra de retrouver notre liberté, la justice, la démocratie et la dignité !
Réseau de résistance du Québécois
