Tous derrière le Bloc Québécois

Depuis des années que les médias à gages nous répètent inlassablement que les Québécois ne veulent pas entendre parler de référendum. À force de l’entendre, on s’est convaincu que ces assertions constituaient une réalité. De Jean Lapierre en Mario Dumont, de Dominic Maurais en Sylvain Bouchard, le mot d’ordre de piocher sur le mouvement souverainiste a fini par passer dans l’imaginaire populaire.

Mais qui trop embrasse mal étreint. Et la puanteur de la démarche de démolition médiatique commence à empester à un point tel que d’aucuns en sont rendus à se poser des questions sur ce qui est à l’origine de ce tir groupé qui dure maintenant depuis des années. Je ne suis pas un adepte de la théorie du complot, mais force est d’admettre que les médias qui mènent cette campagne tambour battant contre le mouvement souverainiste en mettent beaucoup trop, au point de voir leur crédibilité s’effriter comme peau de chagrin. Il y a des limites aux mensonges, aux demi-vérités et à la démagogie.

Ainsi beaucoup s’interrogent. Est-ce que cela indique un revirement de tendance? Difficile à dire. La prochaine élection fédérale nous démontrera où le mouvement souverainiste en est rendu et s’il se relève de ses défaites successives.

Mario Beaulieu aura la lourde tâche de convaincre le prochain chef du Parti Québécois ainsi que tous les partis souverainistes provinciaux de se rallier au Bloc Québécois. Pas simple. Mais il y a un argument massue et c’est celui-ci : l’argent!

Les députés du Bloc Québécois qui seront élus lors de la prochaine élection fédérale iront chercher leur paye dans la capitale fédérale pour ensuite revenir dans leur comté où ils s’en serviront pour faire activement la promotion de l’indépendance nationale. Visiblement, c’est là l’intention de Mario Beaulieu. D’où l’importance de rallier tous les souverainistes derrière le Bloc Québécois. D’autant plus que les chances du Bloc ne sont pas à négliger. La lutte entre libéraux, néo-démocrates et conservateurs risque de favoriser le passage entre ces trois protagonistes de candidats du Bloc Québécois.

En dépit de toutes les palabres et bavassages de toutes sortes par les marionnettes médiatiques du mouvement fédéraliste, il faut retenir que le discours est en train d’atteindre sa limite quant à sa portée et sa force de pénétration. Le fédéralisme a démontré son échec avec éloquence alors que l’indépendance nationale demeure une idée n’ayant jamais été tentée. Ces dernières années, le mouvement fédéraliste a tenté de profiter de ce qu’il a cru comme étant une fragilisation du mouvement souverainiste. C’est là une erreur qu’il risque de payer chèrement.

Le Québec s’est couvert de ridicule en élisant des députés du NPD. Il a été une risée mondiale en envoyant à Ottawa des poteaux qui n’auraient même pas parié eux-mêmes un vieux deux sur leur élection. L’effet Jack Layton est chose du passé. Les électeurs ne referont pas la même gaffe en retournant à Ottawa les rigolos de Thomas Mulcair. La farce est finie. Il faut épauler le seul parti qui représente vraiment les Québécois. Et tous d’appuyer le Bloc Québécois afin de ramener du sérieux dans notre vie politique.

Daniel Lévesque
Ex-président du Parti Québécois de Montmorency
et militant indépendantiste

Posted in chroniques politique québécoise, Journal Le Québécois.

Un commentaire

  1. Allons nous finir par nous donner ce pays que l’on posséde déja…ou laisser encore une fois le fédéral nous domestiquer lentement,doucement à feu réduit ? Tous avec le bloc et Mario Beaulieu !!!!

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