Mais non, la tolérance québécoise, c’est de se bilinguiser pour accommoder les privilèges de la minorité anglophone, car on ne saurait leur imposer une langue aussi minable que le français. À un tel point que, pour accommoder raisonnablement ces grands amateurs du Québec et leur permettre de fêter avec nous la St-Jean, on les laisse s’exprimer dans la langue de Shakespeare. Et on appelle ce baisage de cul de l’ouverture?
Moi, j’appelle ça de la ghettoïsation multiculturaliste canadienne. Pourquoi essayer de réunir tout un peuple autour d’une même langue, alors qu’on peut garder deux entités distinctes séparées l’une de l’autre pour qu’elles ne se comprennent jamais et que la rivalité puisse continuer pour toujours?
La tolérance, ça marche des deux côtés qu’ils disent? Pourquoi les chanteurs anglophones qui participent à l’Autre St-Jean ne tolèrent pas de chanter ou de parler français, alors que la majorité des québécois francophones, eux, sont bilingues?
Les Anglais sont le mal incarné? Pas du tout. Il n’y a pas de généralisation à faire ici. Comment expliquer qu’un gars comme Jonas, un chanteur connu qui fait carrière en anglais, est prêt à chanter en français pour la St-Jean, alors qu’il n’a pas besoin de le faire? Parce que Jonas est un Québécois de Montréal qui respecte la culture d’ici et respecte le fait que la Fête nationale du Québec, ça se passe dans la langue des Québécois.
Alors, ce n’est pas les Anglais, le problème, parce que des Anglais qui embrassent la culture québécoise, ça existe, comme des Italiens, comme des Grecs, comme des Polonais, comme des Marocains, comme des Étasuniens, comme bien d’autres citoyens du monde qui embrassent aussi notre culture, ça existe. Le problème, c’est les francophobes nés ici qui se prennent pour des touristes toute leur vie et qui pensent que le français ne mérite pas d’être appris.
On le sait, lorsqu’on connait l’anglais, on est sûr d’être compris par tous, étant donné que c’est la langue internationale. L’hégémonie de la langue anglaise prime, par-dessus la langue de toutes les cultures du monde entier. Alors, peu importe qui vous êtes, vous devez respecter cette suprématie de la langue anglaise. Dénaturalisez la St-Jean, chantez en anglais. Le caractère distinct du Québec comme nation, ça ne vaut pas la peine de le fêter, même pas une fois par année, au risque d’offusquer et de faire grimper dans les rideaux les accommodeurs et les grands tolérants de notre société de mollassons!
À tous ceux qui méprisent NOTRE langue NATIONALE le jour de la fête NATIONALE… JE LES EMMERDE!!!