Depuis que j’ai appris la mort de Paul Desmarais, je pense à Pierre Falardeau. Je me demande quelles formules savoureuses Pierre aurait inventées c’matin pour commenter la disparition de ce roi du Temps des bouffons, à quel point il serait parvenu à choquer encore une fois les bien-pensants qui aiment tant s’épancher sur les vertus des kings des rubriques nécrologiques. Ç’a aurait fessé comme une tonne de briques, pis mauditement ébranlé les colonnes des temples qu’on érige aux saletés qui poussent le monde vers le gouffre, pour leur seul profit évidemment. Monsieur Paul étant le boss de tous ceux-là, Pierre aurait eu ben d’la matière pour s’faire aller la plume aujourd’hui. Au plus grand contentement de tous nous autres qui n’en pouvons plus de voir la propagande suinter de partout, de nous tous qui refusons d’avaler une couleuvre de plus sans rien dire!