Tous unis pour l’indépendance de notre pays

Le réseau CAP SUR L’INDÉPENDANCE, qui regroupe 22 mouvements indépendantistes, dont le Réseau de Résistance du Québécois, lance un appel aux citoyennes et aux citoyens du Québec à participer, le 29 octobre prochain, à une grande manifestation unitaire, non partisane, pacifique et joyeuse pour l’indépendance de notre nation.

Cette manifestation débutera, à 13h30, à la « Place du Canada » (rebaptisée pour l’occasion « Place de l’indépendance »), située à l’angle du boulevard René-Lévesque Ouest et de la rue Metcalfe, près du métro Bonaventure, pour se terminer par une prise de parole indépendantiste vers 15h30 près de l’Hôtel de ville de Montréal.

 

Pourquoi se rassembler et marcher pour notre liberté ?

Parce que notre nation, malgré tous les progrès accomplis au cours des dernières décennies, demeure en 2011 une nation dépendante, une nation colonisée sur le plan politique par l’État canadien, une nation gravement menacée, en particulier, il est urgent d’en prendre conscience, par l’anglicisation rapide de notre métropole.

Disons les choses comme elles sont : notre nation, depuis 30 ans maintenant, est assujettie à une loi fondamentale illégitime, la constitution canadienne, qui nous a été imposée et qui nous prive de notre liberté politique. Nous ne sommes pas libres. Nous ne sommes pas maîtres chez nous.

Pour relever les défis majeurs qui sont les nôtres aujourd’hui, même dans des domaines aussi vitaux pour notre existence que la défense et la promotion de notre langue et notre culture, le contrôle des communications et de l’immigration, la protection de notre environnement, nous ne pouvons ni voter librement les lois que nous jugerions nécessaires (quand nous le faisons, la cour suprême du Canada nous rappelle brutalement à l’ordre), ni conclure avec d’autres nations des traités qui renforceraient nos actions, ni utiliser à nos propres fins toutes les taxes et tous les impôts perçus auprès de nos entreprises et de nos travailleurs.

Alors que nous manquons d’argent pour assurer des services d’éducation et de santé de qualité, nous versons chaque année 50 milliards de dollars (500 milliards au cours de la seule dernière décennie !) à l’État canadien qui, au détriment de nos valeurs, de nos intérêts environnementaux et socioéconomiques, en dispose à sa guise, notamment pour soutenir l’industrie pétrolière en Alberta, les industries automobile et nucléaire en Ontario, l’industrie hydroélectrique à Terre-Neuve, le développement de Toronto comme centre financier d’envergure.

Peu importe que nous soyons en grande majorité opposés à la présence de l’armée canadienne en Afghanistan, opposés à l’ouverture de bases militaires à l’étranger, opposés à l’achat d’avions de chasse ultra-performants pour participer aux guerres offensives du futur, nous ne sommes pas libres de faire d’autres choix. Bien au contraire, nous sommes obligés de financer, par nos taxes et nos impôts, à hauteur de près de cinq milliards de dollars par année, ces coûteuses aventures militaires du Canada.

Pendant ce temps, nous ne sommes même pas libres de décider nous-mêmes de remplacer le pont Champlain, cette infrastructure essentielle à nos activités économiques, qui tombe en ruines. En cela comme en tant d’autres choses, il nous faut dépendre du bon plaisir de l’État canadien.

Soumis à une constitution canadienne et à une charte canadienne des droits fondées sur le dogme du multiculturalisme, nous ne sommes pas libres, peu importe que nous le souhaitions, de nous donner une charte de la laïcité. Le ferions-nous que cette charte connaîtrait le même sort que celui réservé à la Charte de la langue française depuis son adoption : une érosion constante sous les coups répétés des jugements du plus haut tribunal canadien.

Nous ne sommes pas libres, non plus, de participer sous notre propre identité à la vie des nations. Partout, nous sommes absents. Partout, nous sommes silencieux. Nous ne pouvons ni déléguer nos athlètes dans les compétitions mondiales, ni parler en notre nom et de notre voix dans les institutions internationales où se joue notre avenir comme Québécois et comme citoyens de la Terre.

Quoiqu’en disent les pessimistes et les défaitistes, les Jean Charest et les François Legault de ce monde, l’indépendance du Québec est plus nécessaire et plus urgente que jamais.

Qui plus est, malgré les problèmes de corruption et les autres difficultés qu’elle traverse, notre nation n’a jamais été, de toute son histoire, aussi forte et en meilleure posture, à tous égards mais particulièrement sur le plan économique, pour déclarer son indépendance. Nous sommes mieux outillés que la plupart des 192 nations aujourd’hui membres des Nations unies pour assumer notre liberté politique.

Il n’en tient qu’à nous, citoyennes et citoyens de tous âges et de toutes conditions, de retrousser nos manches, de mettre fin à nos divisions, de nous rassembler dans une grande coalition non-partisane, de reprendre et de mener à son terme notre marche pour notre indépendance nationale.

Nous donnons rendez-vous, le 29 octobre dans les rues de Montréal, à tous nos concitoyens qui ont le Québec au cœur et qui ont à cœur sa liberté.

Vive la liberté ! Vive l’indépendance !

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