Dans un monde normal où la cohérence régnerait en reine et maîtresse parmi les humains, un ministre de l’Environnement défendrait la nature et le territoire sur lequel habitent les citoyens, et ne s’adresserait certainement pas au peuple au nom des compagnies les plus polluantes de ce monde à bout de souffle. Mais malheureusement, nous sommes au Québec, sous la férule d’un gouvernement péquiste, et non pas dans une société politiquement cohérente. Conséquemment, notre ministre de l’Environnement, Yves-François Blanchet en l’occurrence, défend bec et ongles le pétrole de l’Alberta en clamant qu’il est très important de l’accueillir chez nous parce qu’il créera « des milliers d’emplois ». Il ne lui vient même pas à l’esprit, ce faisant, d’évoquer les risques que tout cela pose pour l’environnement.