Personnellement, j’ai toujours pensé, mis à part mes intérêts politiques, que Québec solidaire offrait un espace démocratique de discussion bien plus intéressant que le PQ, surtout dans les dernières années. Le concept de porte-parole va aussi dans ce sens, faisant en sorte que, malgré les opinions personnelles des représentants, qui ne sont pas des chefs, […]
Tag Archives: ON
La fin des exils, 1er épisode : Le retour des têtes blanches
Ceux qui avaient le moindre intérêt pour Jacques Parizeau ont bien sûr tous suivi le discours touchant de Jean-Martin Aussant – oui je dois l’admettre malgré ma crotte sur le cœur contre lui – aux funérailles de Monsieur mardi. Il a même réussi à me soutirer une larme lorsqu’il a lancé : « Je vous […]
Indépendantistes, rêvons un instant…
Si, en 2018, le PQ était majoritaire avec 38.1% du vote et que QS et ON totalisaient 12%, cela ferait bien 50% + un ! Un référendum serait-il alors nécessaire si nos partis s’engagent à faire l’indépendance en proclamant qu’un vote PQ-QS-ON est un engagement dans ce sens ? Ne serait-ce pas là une approche consensuelle, évitant […]
Colère !
Depuis le 7 avril, je suis carrément en furie. En furie contre notre situation politique qui a de moins en moins d’allure. Et en furie contre les principales têtes d’affiche qui l’animent.
Cette furie est tout d’abord nourrie par ceux qui tentent de nous faire croire que c’est l’indépendantisme qui a perdu le 7 avril dernier. Celle-là, quand même, elle est forte. Le PQ a passé la campagne, comme les 19 dernières années d’ailleurs, à s’excuser de son souverainisme timoré. Il a garanti qu’il n’y aurait pas de référendum dans un premier mandat, voire un deuxième ; Agnès Maltais allait jusqu’à clamer haut et fort que le Oui perdrait le prochain référendum. Dans la campagne, tout a été dit pour commander une débandade magistrale à la suite de la petite excitation provoquée par le bras levé de PKP. Et ce serait l’indépendantisme qui aurait perdu le 7 avril dernier? Voyons donc ! C’est l’ambivalence péquiste qui a été retournée dans ses terres le 7 avril dernier. Les Québécois ont signifié à ce parti qu’il ne pouvait pas toujours avoir le cul assis entre deux chaises : Oui à la souveraineté, un jour peut-être, mais sans jamais travailler pour la réaliser, ni jamais s’engager à quoi que ce soit à ce chapitre. C’est grotesque comme stratégie. Et il est maintenant démontré qu’elle conduit à la défaite cinglante.
Les élections de la honte
« Les gens ont peur d’un référendum. » – Patrice Roy, Radio-Canada.
Peur d’un référendum? Tu ne peux pas avoir peur d’un référendum. Tu peux avoir peur des foules, peur des araignées, peur des hauteurs, peur de la guerre, peur du Bonhomme Sept Heures. Pas d’un référendum. Est-ce que les gens ont vraiment peur d’un référendum, ou est-ce que ce sont les médias qui inventent cela et qui créent cette peur?
C’est quand même incroyable que PKP avec son poing dans les airs et son affirmation « avoir un pays » ait provoqué cet effet. Une sorte d’euphorie un peu surréaliste chez les militants péquistes et chez certains indépendantistes, une sorte de dégoût chez une frange de la gauche, une peur chez certains, un semblant de panique au ROC. Et finalement, PKP, la nouvelle recrue, le Sydney Crosby du PQ, qui bouscule le tranquille petit agenda de campagne; Charte, avance dans les sondages, pas trop de souveraineté, un « livre blanc » d’Amérique… Trop pressé pour le PQ le gars, Pauline est obligée de back-off : « oui, un pays, mais pas de frontières, pas de monnaie, pas de passeport ». Coudonc, y va rester quoi? Pas d’armée non plus, je gage. On garderait le dollar canadien, le passeport et l’armée canadienne? Finalement, le PQ essaie de recadrer la campagne et d’encadrer sa nouvelle recrue. Pas de référendum avant que les Québécois ne soient prêts.
Les idées avant la partisanerie
L’opération à laquelle j’ai participé et qui a abouti hier avec la publication d’une lettre appelant, sous certaines conditions sine qua non, à un rapprochement entre Option nationale (ON) et Québec solidaire (QS) soulève bien des commentaires sur les internets. Des positifs bien sûr, mais des négatifs également.