Les idées n’ont pas d’âge

Ils sont nombreux depuis quelque temps les défaitistes et  les résignés, ceux dont l’âge ou la fatigue nous condamne à l’errance et au désenchantement. Ce qui est navrant avec la débâcle péquiste du dernier scrutin, c’est que ce sont des souverainistes eux-mêmes qui jettent l’éponge et sont tentés par l’ivresse tranquille du découragement. Ils en ont le droit, eux qui ont porté à bout de bras l’idée du pays à naitre depuis plus de 50 ans. Ce qu’ils n’ont pas la liberté de faire cependant c’est d’entraîner toute notre génération dans leur apitoiement. Nous, dans la vingtaine ou la jeune trentaine, n’avons pas connu la pluie froide d’octobre 70, la défaite crève-cœur de 80, la traitrise de 82 et n’avons pu faire entendre notre voix en 95. Mais nous croyons encore que notre place au concert des nations saurait participer à la création d’un monde meilleur.

Les idées avant la partisanerie

L’opération à laquelle j’ai participé et qui a abouti hier avec la publication d’une lettre appelant, sous certaines conditions sine qua non, à un rapprochement entre Option nationale (ON) et Québec solidaire (QS) soulève bien des commentaires sur les internets.  Des positifs bien sûr, mais des négatifs également.