Sa Sainteté Paul Desmarais

« J’ai le souvenir d’un grand homme, d’un homme d’État. »
– Brian Mulroney

« Paul Desmarais aimait la politique et quand on aime la politique et qu’on est intelligent, c’est évident qu’on a une influence. Il voulait voir en place des gens de qualité. »
– Jean Chrétien

Le Seigneur de Sagard n’est plus. Le célèbre « homme d’État » non élu (sic) est trépassé. Le tireux de ficelles (comme dirait Godin) s’est éteint. Et pas le moindre des tireux de ficelles. Le premier. Le champion. On lui doit Charest, Chrétien, Sarkozy, Mulroney, Johnson… Mais je vais me retenir de dire des vulgarités. Il y en a assez qui s’écrivent et qui se disent partout dans les médias depuis l’annonce du décès, hier, de l’empereur de Power Corporation. À donner la nausée.

La mort de Kadhafi

Il y a quelques jours, Stephen Harper se félicitait de la mort de Mouammar Kadhafi, le guide de la révolution libyenne. De son côté, le Président du Venezuela Hugo Chavez saluait l’anti-impérialiste et anti-sioniste par excellence que fut Kadhafi en le qualifiant de martyr. Dans nos pages à nous, Serge Truffault du Devoir le traitait de chien fou. Ce que je sais, moi c’est qu’il est mort assassiné d’une balle dans la tête et que son fils Mouatassim a été exécuté d’une balle dans la nuque. Plus tôt cet été, un autre de ses fils Khamis avait été tué par une frappe de l’OTAN avec trois des petits-enfants de Mouammar Khadafi. Voilà une mort qui parle beaucoup et qui parlera longtemps, très longtemps.