Né en 1945, Pierre Schneider se destinait à une carrière en lettres quand sa trajectoire bifurque en 1961 et qu’il adhère au RIN. Il devient alors un militant actif de l’indépendance du Québec.
Dans la mouvance des mouvements révolutionnaires de libération qui secouent la planète, il fonde avec quelques camarades le premier FLQ, en 1963. À la suite de plusieurs attentats à la bombe, il est condamné à trois ans de réclusion au Vieux Pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul et c’est la pénible découverte du monde carcéral.
Lorsqu’il sort de prison, c’est pour plonger davantage dans le monde du crime en tant que chroniqueur judiciaire. Schneider fréquente le milieu interlope montréalais, qu’il apprend à connaître. Mais c’est alors le début d’une brillante carrière en journalisme. Il deviendra d’ailleurs plus tard directeur des pages artistiques et culturelles du Journal de Montréal.
Cette autobiographie raconte le parcours d’un survivant qui a vécu l’engagement politique total, la prison, le monde criminel, mais aussi les déceptions de l’amour, la descente aux enfers de l’alcool et de la drogue, les rechutes, la maladie, puis la renaissance.
Quant à ses rêves de jeunesse pour le Québec, le lecteur constatera que, malgré toutes les déceptions, Pierre Schneider leur demeure fidèle. S’il y a la survie personnelle, il y a aussi la survie collective…
Un parcours de vie trépidant, poignant et rempli de leçons.