C’est la question que je me suis posée en lisant une chronique absurde remplie d’inversions concernant le stresse climatique, suite à la manifestation sur le climat.
Denise Bombardier comme tous les climato-sceptiques, s’effrayent sur le risque d’anxiété générale. Visiblement, ils ne comprennent pas ce qu’une population, consciente et assujettie à ses autorités, puisse trouver comme moyen de responsabilisation. D’une belle vigueur face à cette imposition d’impuissance malgré les évidences. Que cette femme qui a connu moultes révolutions sociales ne sache plus reconnaître ces grands moments de mise en actions saines et mondiales, est là l’unique problème. Qui, par ailleurs, reste le sien, dont elle peut préserver, de ses projections étriquées, les gens qui agissent pour faire bouger les lignes. Car, n’en déplaise à ces «néo-platistes», les gens savent lire et chercher leurs informations par eux-mêmes. D’autant que le Québec est précurseur en matière de science écologique.
La population est conscientisés sur la condition de la planète depuis même plusieurs générations. Il n’y a qu’à se souvenir du fameux Accord multilatéral de protection de l’environnement (protocole de Montréal), signé en 1987 qui a mobilisé les dirigeants de la terre entière. À un point où même Ronald Reagan a été convaincu de l’urgence d’agir, embarquant en plus Margareth Thatcher qui s’est vouée à la cause des GES, en mode laborantine. Les résultats de cette mobilisation mondiale a porté fruit mais surtout a démontré qu’une mobilisation mondiale soutenue par ses élites est possible et change le monde.
Quant à mademoiselle Thunberg, comme tout porte-parole, est surtout un vecteur d’espoir qui sort de l’inquiétude, avec cette mobilisation face à la fatalité d’une manière qui, de toutes façons et en aucun cas, ne crée du nuisible. Ce sera toujours mieux que de rester là, transits entre les évidences, qui sont désormais perceptibles et le surplace de leurs représentants électoraux. Il n’y a rien de plus à sacraliser que cette belle volonté mondiale, de lutte face au morbide.
Qu’y a-t’il de si dramatique à se mobiliser à l’unisson, pour une chose aussi utile qu’un énorme souffle de vie?