Le temps de donner un grand coup!

Non, mais là, ça va faire! Montréal est depuis peu majoritairement anglaise, le français vient de passer sous la barre des 80% au Québec, et cela ne satisfait pas encore les ennemis du Québec français. Ceux-ci continuent de s’acharner toujours aussi systématiquement contre la Loi 101, petit rempart contre notre anglicisation galopante, et ce, en bénéficiant bien sûr du soutien francophobe de la Cour suprême du Canada. Ils trépignent d’impatience ces « enterreurs » de peuples. Le Québec ne devient pas anglais assez rapidement à leur goût! Alors ils font front commun derrière l’ineffable Brent Tyler pour réduire à néant la Loi 101. Faudra bien, un jour ou l’autre, que les Québécois donnent un grand coup dans le nique à poux qu’est le Canada pour qu’enfin tous comprennent que nous avons droit de vivre en Amérique tout en rêvant de pérennité pour la nation que nous formons. Et ce jour pourrait bien être enfin arrivé. La Cour suprême, elle que Maurice Duplessis accusait – à raison – de pencher toujours du même côté, vient en quelque sorte de rendre légale la brèche béante qu’il y a dans la Loi 101, et ce, en invalidant la Loi 104 (le gouvernement du Québec a un an pour se conformer à la décision de la Cour suprême, d’ici là la Loi 104 demeure en vigueur). En 2002, le gouvernement péquiste de Bernard Landry avait adopté la Loi 104 afin d’empêcher des parents allophones ou francophones d’envoyer (dans la plupart des cas seulement un court laps de temps, question d’économie) l’un de leurs enfants à l’école privée anglophone non subventionnée, ce qui leur permettait par la suite d’envoyer toute leur progéniture à l’école publique anglophone. La Loi 104 empêchait de telles magouilles qui n’avaient pour but que de violer la Loi 101 dans son esprit même, tout en contribuant par le fait même à angliciser le Québec. Rappelons que le pourcentage d’élèves fréquentant l’école anglophone est passé d’environ 9,5% en 1991-92 à environ 11,5% en 2003-2004. Depuis, et en partie grâce à la Loi 104, ce pourcentage est demeuré stable. Le combat pour la pérennité du fait français au Québec est loin d’être gagné, peu importe le soutien ou non de la Loi 104, mais un fait demeure : cette petite loi ralentissait l’anglicisation du Québec. C’était donc un outil non négligeable dont nous pouvions nous servir en attendant le grand soir (l’indépendance). Laissez nos ennemis la rendre illégale, c’est leur faciliter la tâche dans leur mission d’annihilation du caractère francophone du Québec. Nous nous opposerons donc avec fougue et détermination à cette décision assimilationniste.

La décision de la Cour suprême d’invalider la loi 104 doit nous servir de prétexte pour monter vigoureusement et avec la colère dans le cœur aux barricades, pour défendre ainsi l’intégrité et l’honneur du peuple québécois. Il ne saura être question de laisser les juges Beverley McLachlin, William Ian Corneil Binnie, Louis Lebel, Marie Deschamps, Morris J. Fish, Rosalie Silberman Abella, Louise Charron, Marshall Rothstein et Thomas Albert Cromwell river un autre clou dans le cercueil du Québec francophone sans que nous réagissions énergiquement. Ces tristes individus nommés par le politique canadien pour effectuer les jobs de bras du système politique canadien apprendront qu’on ne peut se rire en tout impunité d’un peuple fier comme l’est le peuple québécois. Nous n’avons pas signé la constitution canadienne en 1982 et nous ne reconnaissons de ce fait pas l’autorité de ces juges déguisés comme de ridicules sires tout droit sortis d’un autre siècle. Ces neuf clowns ne sauront avoir raison d’un peuple regroupant 7 millions et demi de citoyens!

Bien sûr, le meilleur moyen de se soustraire à l’influence néfaste et québécophobe de la Cour suprême du Canada demeure encore et toujours l’indépendance nationale. Lorsque nous aurons enfin bouté le Canada hors du Québec, nous n’aurons plus besoin de subir les différentes mascarades monarchistes qui stimulent étrangement un nombre important de nos voisins ou de voir nos « élites » politiciennes se plier bien malgré elles aux décisions prises dans les différents cénacles canadians qui poursuivent encore et toujours le même but : imposer le Canada aux Québécois pour faire de ceux-ci de dociles sujets. Mais il faut bien comprendre que l’indépendance du Québec, ça se construit au jour le jour, au gré des événements, sans attendre après des élites qui tremblent à l’idée même de combattre l’hydre canadienne. Et l’évidence est que l’invalidation de la Loi 104 décidée par des juges répondant aux diktats du système canadien vient de nous fournir une occasion en or. Alors profitons-en pour poursuivre la récupération de notre liberté qu’on nous a jadis subtilisée.

De ce fait, nous appelons le plus grand nombre possible de militants indépendantistes à se mobiliser contre ceux qui désirent enterrer le fait français en Amérique. Nous voulons que, par leurs actions, ils ébranlent comme jamais les colonnes du temple canadien. Nous les invitons aussi à se joindre au Réseau de Résistance du Québécois qui manifestera très prochainement devant les bureaux de l’avocat Brent Tyler, lui qui a manigancé pour obtenir l’invalidation de la Loi 104. Tous ensemble, nous donnerons un grand coup et nous ferons comprendre à cet avocat que les jours où ils pouvaient se rire en toute impunité du caractère francophone du Québec est bel et bien terminé. Tyler a peut-être obtenu gain de cause dans cette affaire, mais il apprendra – à ses dépens- qu’il y a des victoires qui se transforment rapidement en défaites!

Nous vaincrons!

Patrick Bourgeois

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