Le Big Bang est une flatulence

Né en 1933, Franco-Manitobain d’origine, intellectuel anticonformiste et écrivain contestataire, on doit entre autres à Léandre Bergeron les célèbres Petit manuel d’histoire du Québec et Dictionnaire de la langue québécoise. En 1975, il a quitté la métropole et son emploi de professeur d’université pour l’Abitibi où il pétrit le pain et les mots.

Cet essai se veut la démythification de la cosmologie qui court les rues, cosmologie selon laquelle il y aurait eu une merveilleuse création suivie d’une évolution mille fois millénaire pour aboutir à l’Homo sapiens, le roi de la création, le couronnement de tous ces efforts.

Qu’est-ce que cela? Du nombrilisme indécent, de l’anthropomorphisme éhonté. Poudre aux yeux que cet émerveillement devant le spectacle étoilé, spectacle que la sensibilité de Blaise Pascal a évacué pour ne retenir que l’effarement devant les forces de création-destruction en marche.

La science a fait un excellent travail de démolition de cette mythologie, mais hésite, prise qu’elle est enfermée dans des cerveaux d’Homo délirens inquiets devant leur propre néant.

Le délire de la domination a tout envahi. L’être humain est plus que jamais dominé par le travail, par l’État, par la puissance de l’argent, par le désir du contrôle…

L’auteur propose de retrouver le sens de la liberté.

Publié le à la une, Éditions du Québécois, livres et étiqueté , , , .