Toutes les histoires de grenouillage contre la cheffe du Bloc Québécois qu’on entend circuler depuis des mois maintenant m’ont toujours tapé sur les nerfs, je dois bien le dire.
De l’extérieur où je me situe désormais, je n’ai jamais trop compris en quoi un député bloquiste pouvait s’opposer à Martine Ouellet quand celle-ci disait vouloir réorganiser la stratégie du Bloc Québécois afin que celui-ci mise davantage sur l’indépendance, que les dossiers du saumon du Pacifique, pour avoir du succès. Je ne vois pas comment des députés bloquistes peuvent être en désaccord quand Martine Ouellet mise sur les 35% d’appuis à l’indépendance dans la population québécoise pour remonter son parti, au lieu de tenir un discours de carpette autonomiste de gauche qui parvient difficilement à distinguer le Bloc du NPD.
Il me semble que l’immense échec que Gilles Duceppe et ses troupes ont subi en 2011, aux mains de ce même NPD, devrait être bien suffisant pour comprendre que la stratégie de l’attentisme et du parlage de tout sauf d’indépendance ne peut être porteuse d’avenir pour une formation souverainiste à Ottawa. Tant qu’à aller à Ottawa, je me dis qu’on est aussi bien d’y aller pour les bonnes raisons. Et ces bonnes raisons, c’est simple, c’est d’utiliser toutes les ressources qui s’y trouvent afin de préparer du mieux qu’on le peut le possible accès du Québec à l’indépendance (un jour peut-être).
Tout ça me semble tellement évident que je ne comprends pas ce qui peut loger dans la tête du groupe des sept députés opposés à la cheffe Martine Ouellet.
Aujourd’hui, quand j’ai appris que les sept démissionnaient, j’étais d’abord furieux contre eux. Se tirer dans le pied de la sorte, je trouvais ça franchement idiot. Le mouvement indépendantiste connaît des jours tellement difficiles qu’on n’a pas en plus besoin de donner un coup de pouce à nos adversaires en nous faisant nous-mêmes hara-kiri. Puis, j’ai respiré. Et j’ai décoléré; un peu. Ce qui m’amène finalement à remercier le groupe des sept pour son geste d’aujourd’hui. Quand on est dans un navire et qu’on rame constamment à contre-sens, on est une véritable nuisance. Ces sept nuisaient à ce que le Bloc doit devenir, en plantant poignards par-dessus poignards dans le dos d’une cheffe brillante, qui a été élue démocratiquement, et qui est appuyée par ses membres. Les directions choisies par cette même base depuis quelques années amènent le Bloc à devenir plus indépendantiste qu’il ne l’a probablement jamais été. Ce ne sont pas sept députés qui peuvent changer ça. La démocratie d’un parti a parlé, et les sept devaient quitter. Et ils l’ont enfin fait, alors bravo!
Parce qu’un moment donné, Martine Ouellet ne peut travailler toujours entourée de mutins. Le dernier congrès du Bloc, Mme Ouellet souhaitait qu’il porte sur l’indépendance. Les mutins n’aimaient pas ça. Alors ils ont fait capoté de manière complètement irresponsable le congrès en poussant Martine Ouellet dans les câbles, en la forçant à parler de son salaire au lieu d’indépendance. Franchement, bravo!
On lui a fait le même coup pour la partielle de Chicoutimi. Des informations ont été coulées dans les médias, elles se sont rendues à Caroline St-Hilaire, et elle a pris le micro pour dénoncer le climat tendu qui devait régner au Bloc à cause, supposément, de Martine Ouellet.
Ce qu’il faut savoir, c’est que le climat tendu a été créé de toutes pièces par les sept, et non par Martine Ouellet. Mes contacts partout dans la structure me disent qu’il est très agréable de travailler avec Mme Ouellet. Qu’elle est conciliante, à l’écoute des idées des autres et qu’elle prend soin de son monde. Lorsqu’elle était ministre péquiste, on ne pouvait pas davantage l’accuser de ne pas travailler en équipe. Tout ça aurait changé comme par magie? Du jour au lendemain? On devrait croire ces sept qui le prétendent? Ces députés qui, dirigés d’une certaine façon par un Luc Thériault qui a dit lors d’une entrevue, plus tôt aujourd’hui, qu’ils avaient déjà formé un bloc contre la cheffe seulement 72 heures après son élection, sans même lui donner la moindre chance de prouver qu’elle pouvait être bonne dans son nouveau rôle? Ce sont ces gens-là qu’on devrait croire et non pas Martine Ouellet et les gens qui l’entourent? Ce ne sera pas mon cas en tout cas.
Mais qui tire les ficelles? Qui souhaiterait revenir à la bonne vieille culture bloquiste qui a conduit à la catastrophe de 2011? Est-ce que les sept agissaient de leurs propres initiatives seulement? Mes sources me disent que Gilles Duceppe a son rôle à jouer dans tout ça. De même que ses anciens soldats, qui évoluent ailleurs maintenant, mais qui regardent toujours en direction du Bloc.
Gilles Duceppe a quand même fait de bonnes choses pour le Bloc. Mais maintenant qu’il est parti à la retraite, s’il aime toujours son ancien parti, il devrait le laisser évoluer vers autre chose que ce qu’il en a fait lors de son règne, règne qui s’est terminé comme on s’en souvient tous. Enfin, il me semble que ce serait la chose à faire.
En ce qui me concerne, je considère que Martine Ouellet dirige brillamment les troupes indépendantistes et que c’est notre rôle à nous, indépendantistes, de la défendre. Depuis quelques années, je n’interviens presque plus en ce qui concerne la politique québécoise, mais les coups de Jarnac du groupe des sept sont suffisamment révoltants pour que je prenne aujourd’hui la plume pour réclamer que ça cesse enfin! Martine Ouellet est efficace, brillante et elle est cheffe du Bloc parce que les membres le voulaient. Alors fichez-lui la paix, bon sang!
Quand les médias ont dénoncé à n’en plus finir qu’elle demandait un salaire exagéré, aucun n’a fait un retour sur Jean Charest et Mario Dumont qui ont profité d’un salaire « caché » provenant de leur parti: 75,000$ pour Charest et 50,000$ pour Dumont.
Martine a eu l’intégrité de se faire voter un salaire au grand jour. C’est tout à son honneur.
Tout à fait juste, Madame Lafrenaye. Mais il faut préciser que, dans le cas de Charest et Dumont, c’était une prime, puisque les deux touchaient leur plein salaire de premier ministre et de chef de l’opposition officielle au moment où les hauts placés de leur parti ont décidé de les aider à joindre les deux bouts, les pauvres, sans demander aux membres ce qu’ils en pensaient. Martine Ouellet touchera un salaire après avoir quitté son poste de député à Québec et en attendant de pouvoir se faire élire lors des élections fédérales de 2019.
Pour ce qui est de la pension de députée de l’Assemblée nationale que Martine Ouellet a mérité par ses années au service du public, ceux qui invoquent cet argument pour essayer de convaincre les militants du BQ de se trouver un chef bénévole ferait bien de regarder dans les bureaux d’avocats à gages, où ils trouveront une belle bande de rentiers de l’Assemblée nationale et des Communes tranformés en lobbyistes pour les milliardaires, les pétrolières et les médecins spécialistes, qui œuvrent contre l’intérêt général et ont donc besoin faire valoir leurs propres intérêts inavouables dans les coulisses.
Merci Patrick R. Bourgeois …
Je reste solidaire avec Martine c’est une femme plus que compétente. Travailler pour le Québec, travailler pour l’indépendance, c’est la même chose. Le Bloc à Ottawa, c’est nécessaire pour appuyer le PQ, même combat. Solidarité, c’est le minimum pour le Bloc avec Martine.
Je ne suis plus tellement les histoires de «polichinelles»… Mais là franchement, celle-ci à piquer ma curiosité puisqu’il s’agit d’un député de ma région qui quitte le navire (Gabriel Ste-Marie). Il est certain que je vais faire quelques petites recherches au fond de la cale afin de voir ce qui pourrait avoir été oublié sur le plancher… ou dans les placards!! C’est comme qui dirait «Y’a des vieilleries qui font de magnifiques pièces d’antiquités, mais y’en a d’autres qu’on fait ben de s’débarasser»!! Rien à ajouter votre honneur sauf… Merci pour ce texte Pat!!
Mme Ouellet à d’affaire à s’atteler et travailler son message/image car vu de l’extérieur, ‘la machine’ est en marche…la radio, la TV, le message est négatif et fonctionne, et passe sans arrêt; si on ne la connait pas trop, l’effet n’est pas bon du tout, rien de tout ça l’aidera ou le Bloc..
Brillant texte lucide de M. Bourgeois.
Vivement qu’un jour vous reveniez au bercail.
Que j’ai eu du plaisir a vous lire M Bourgois
Moi aussi je vous dis merci pour votre texte. Ça ma rassure de vous lire, car depuis longtemps, j’aime Martine Ouellet, ses textes sont toujours bien écrits, elle a les idées claires, elle va droit au but, elle est franche, c’était ma candidate lorsqu’il y eut la course à la chefferie du PQ, alors quand j’entends ici et là les gens dire qu’elle se conduit mal, j’ai du mal à comprendre. Vous m’avez aidée à y voir clair, enfin. Merci!
Vraiment intéressant votre texte M. Bourgeois. Je suis entièrement d’accord avec vos propos. Je trouve triste que ces 7 personnes l’abandonnent au lieu d’approuver le vrai but qu’elle vise. C’est malheureux de donner ainsi le plaisir à Justin Trudeau d’écraser les indépendantistes et ainsi le voir souhaiter la destruction du parti. J’espère que d’autres valeureux soldats sauront la rejoindre pour pouvoir un jour obtenir NOTRE pays.
Dans ce débat au Bloc Québécois autour de Martine Ouellet, il y a une véritable inversion des responsabilités.
Revenons à la chefferie de 2014, où les militants ont préféré Mario Beaulieu à André Bellavance. Les partisans de Bellavance, héritier désigné par les nostalgiques de l’ère Duceppe, n’ont jamais accepté de se rallier. Dès ce moment, le travail de sape a commencé. Ils ont finalement réussi à tasser Beaulieu, pour ramener Duceppe le temps de la campagne électorale. Nouvel échec.
Duceppe quitte. Nouvelle chefferie. La période de mise en candidature dure douze mois. Deux mois avant la clôture de cette période de mise en candidature, Martine Ouellet est encore seule sur les rangs. Les « duceppistes », n’ont pas encore déniché un candidat pour les représenter. Ils exigent alors un nouveau vote des délégués pour reporter la date de la chefferie, qui avait été décidé un an plus tôt. Leur proposition ne rallie pas un nombre suffisant, et ils subissent un nouvel échec. Leur mauvaise humeur est évidente. Toujours pas question de se rallier à la volonté majoritaire des délégués. La guérilla continue.
Mme Ouellet est finalement élue par acclamation. Dès sa première rencontre avec le caucus des députés, on lui fait bien comprendre qu’elle n’est pas la bienvenue. Quelques semaines plus tard, on lui impose de congédier son chef de cabinet, et de laisser aux députés le choix du leader parlementaire. Ceux qui prétendent que Mme Ouellet est inflexible, et n’accepte aucun compromis, ont la mémoire courte. Manifestement, ce ne fut pas suffisant.
Une semaine avant le dernier Conseil Général, une proposition pour rémunérer Martine Ouellet fuit dans les média. Cela, bien sûr, a déclenché une session de Ouellet-bashing dans les média. Belle job de bras, encore. Au Conseil Général, Mme Ouellet a dénoncé cette fuite, et réclamé que cesse ce genre de chose. Il fallait que ça se dise. Toutefois, il faut admettre que cela aurait dû être fait à huis clos, plutôt que devant les média.
Cette semaine, Ils ont frappé un grand coup. Sept députés affichent ouvertement leur opposition à Mme Ouellet devant les média. Par leur action, ils ont causé un tort considérable à la crédibilité de Mme Ouellet, et par voie de conséquence, au parti.
De faire porter à Martine Ouellet le chapeau de la responsabilité de l’état actuel du Bloc Québécois m’apparaît comme une
véritable inversion des responsabilités. Bien sûr, Mme Ouellet a sans doute une certaine responsabilité, mais pour ma part, j’estime que ces sept députés dissidents doivent assumé 90% de l’état déplorable du parti aujourd’hui.
C’est particulièrement déplorable, parce que devant l’impopularité du NPD et du PCC au Québec, le Bloc Québécois avait une fenêtre d’opportunité qui s’ouvrait.
Quand une petite clique reverse un président ou un chef, cela s’appelle un putsch. Pinochet serait fier d’eux.
sur la question du ‘huis clos’ …,
pour avoir été présente, il y a eu ‘huis clos’ séquencé en a.m., l’autre p.m.
c’était pour les finances me semble-t-il …
Ces 7 irresponsables ne devraient plus être reconnu membres du bloc, qu’on leur enlève leurs cartes de membres pour trahison envers la démocratie du parti et ces 20000 militants. Ce sont des idiots et pleurnichards qui désincarnent le mouvement indépendantiste et ne fait que ravir les fédéralistes et les propagandistes médiatiques …
Si le Bloc avait eu UN chef au lieu d’UNE cheffe, aurait-on critiqué son salaire de non-élue entre le 1er octobre et l’élection fédérale?
Aurait-on osé un putsch public contre un homme de caractère qui, contrairement à l’attitude d’ouverture de Martine Ouellette, les aurait passés en revue dès le départ et les aurait mis au pas ou sinon les aurait chassés à coups pied au cul ?
Jacques Parizeau a fourni l’exemple à suivre avec ses collègues démissionnaires à la suite du Beau Risque de René Lévesque : ce n’était pas à Lévesque à partir, c’était aux dissidents, ce qui fut fait.
Idem pour Beaudoin, Cursi et Lapointe en désaccord avec le financement du Centre Vidéotron alors qu’Aussant l’a fait parce qu’il estimait, à l’époque, que la promotion de l’indépendance était négligée par le gouvernement Marois.
On sait ‘ben’ : la femme doit plier… Le ‘machisme’ est loin d’être mort au Québec !!!
Or, Martine est un roc et elle saura mener à bien l’orientation qu’elle entend donner au Bloc Québécois. Qui l’aime la suive ! Le Québec a besoin de sentir que ses députés à Ottawa n’ont qu’une seule préoccupation : les dossiers québécois, en faisant le lien entre le mépris fédéral et la résolution de ces dossiers dans un Québec indépendant.
Les Bouchard et Lavoie de ce monde prétendent qu’il faille être assis à la table ministérielle pour faire avancer les choses : Foutaise! Actuellement,
les 40 députés libéraux du Québec (sur 78) servent de machines à voter…
Pire encore, en 1981, 74 députés québécois libéraux (sur 75) ont voté POUR le rapatriement de la Constitution, incluant une charte des droits… soumis à la ligne de parti plutôt qu’à la volonté de leurs électeurs…
Martine’O se démarque de la ligue des Lucien Bouchard, dans l’pétrole jusqu’aux ouïes d’ailleurs …
Gauche verte à l’attaque … Solidarité !
Merci monsieur Bourgeois d’avoir précisé des détails que nous ignorions.
Cette diffamation contre Martine Ouellet nuit grandement à LA CAUSE qui devrait nous rassembler, et on ne peut laisser faire la diversion. Martine Ouellet mentionne avec raison qu’il faut prendre acte de la défaite de 2011.
Le Bloc québécois est nécessaire pour que nous, Indépendantistes, puissions y militer et nous exprimer. Ce parti est notre seule voix au palier fédéral. Je tiens à préciser que je suis d’abord indépendantiste, la cause étant plus grande qu’un parti, plus importante que chacun de nous individuellement, peu importe qui. On attend du Bloc qu’il défende les enjeux importants pour le Québec, notre spécificité, le « Maitres chez nous », la nécessité et l’urgence de notre indépendance.
Cela devient de l’acharnement, quasi de l’intimidation, tellement que certains médias et panélistes se permettent de discréditer l’intelligence et le jugement de Martine Ouellet, comme si elle marchait en criant de temps à autres: Indépendance…indépendance…indépendance.
C’est une atteinte à sa dignité. C’est inacceptable! Madame Ouellet est loin de mériter un tel mépris! J’écrivais aux élus du Bloc…Ça suffit! N’en rajoutez plus, la cour est pleine.
Je veux remercier madame Martine Ouellet pour sa conférence de presse ciblant les enjeux concernant le Québec, et ce, malgré toute l’adversité qu’elle subissait. J’avoue que j’étais surprise, à cause de la turbulence, et également très satisfaite de voir notre cheffe défendre malgré tout les dossiers qui nous tiennent à coeur. Elle a gardé le cap! Merci!
Je me doutais bien que ce qui vient de se produire est la suite de la conférence de presse qui m’avait laissée perplexe, comme plusieurs. On ne voit jamais les fédéralistes laver leur linge sale en public.
Il est grand temps que le Bloc québécois revienne aux dossiers qu’il défendait si bien, des enjeux concernant les intérêts supérieurs de la Nation, et à la fois l’indépendance, car l’un ne va pas sans l’autre!!! On doit vulgariser par des exemples concrets. C’est ce que j’ai toujours pensé. À la lecture des messages de messieurs Gilbert Paquette et Patrick R Bourgeois, cela me conforte dans ma perception.
Par conséquent, je me suis ralliée derrière ma cheffe du Bloc québécois. Cet acharnement est déplorable, inadmissible. Je ne peux supporter qu’on parle de madame Martine Ouellet comme si elle était une parfaite imbécile. Cette femme brillante ne mérite pas ce traitement odieux. Cela s’apparente à de la misogynie.
Comment monsieur Gilles Duceppe pense-t-il avoir une quelconque crédibilité après sa sortie médiatique pour venir à la rescousse de Denis Coderre en difficulté au palier municipal, et ce, malgré son piètre bilan au fédéral comme municipal! Comment un ancien élu du Bloc québécois, un témoin du scandale des commandites, a-t-il pu se rallier à Denis Coderre? Suspect!
Gilles Duceppe réclame maintenant la démission de notre cheffe. Par son appui inqualifiable et injustifiable à Denis Coderre, monsieur Duceppe a laissé LA CAUSE DU QUÉBÉC passer au second plan. N’ayant pas accepté sa défaite contre QS-NPD, on ne peut que constater son égo démesuré, sachant Valérie Plante associée à QS. En ce qui me concerne, ainsi que mon conjoint, depuis son appui lamentable à Denis Kid Kodak Coderre, je n’accorde plus d’importance à ce que dit monsieur Duceppe. On peut se questionner: De qui Gilles Duceppe se fait-il maintenant le messager et porte-parole?!
Le Bloc québécois a bien maitrisé ses dossiers et aurait pu se démarquer en profitant du contexte actuel non favorable aux PLC, PC et NPD. Mais, il faut croire que certains veulent la peau de notre cheffe et préfèrent diviser au lieu d’additionner. On voit où sont leurs priorités! Ces personnes devront assumer leur adversité et dissidence néfaste pour la cause.
Lorraine Dubé
(Claude Trépanier)
Membres Bloc québécois
Le Québec a besoin d’un Bloc québécois uni. Appel aux députés démissionnaires -Gilbert Paquette https://gilbertpaquette.blogspot.ca/
C’est venu me chercher, cet article-là. Quand j’ai entendu la nouvelle du départ des sept, je ne pouvais pas croire tout ce qu’on disait sur elle! Depuis le début, Martine parle d’indépendance, c’est ce qu’on veut, nous, et elle, on lui plante constamment des couteaux dans le dos parce qu’elle le dit haut et fort. Pis, en plus c’est une femme. Je pense que ça joue aussi.
CÂLISSE!!!! Que j’suis pas fière des nôtres! Pas de farce, j’en braille à chaudes larmes… On est en train de mourir à petit feu.
Madame Blais, le lynchage médiatique, l’acharnement sur une seule personne, me fait mal à en pleurer moi aussi. Martine Ouellet est une femme brillante qu’on tente de déprécier, une femme de convictions qui dérange, de toute évidence! C’est une tentative d’assassinat politique. Rien de moins. Où sont ceux qui s’indignaient récemment d’abus de pouvoir? Doubles standards? Crucifier ainsi une personne sur la place publique est une atteinte à sa dignité. Inqualifiable! Immoral! C’est une dérive insupportable. Personne n’a la décence d’arrêter, les panélistes en rajoutent. Les 7 démissionnaires sont les seuls responsables de cette médiatisation. On ne peut assister sans réagir devant cet acharnement sans nom, une exécution publique! Je trouve préoccupant et malsain que personne des médias n’assistait à une conférence de presse de Martine Ouellet. Avez-vous vu la caricature dans le Globe and Mail? C’est même troublant, cette manipulation du 4e pouvoir qui ne demande pas mieux que de voir la fin de ces irréductibles qui se tiennent debout. Les médias ne font pas leur travail. C’est une manipulation indécente.
Pourquoi ces dissidents ne se sont-ils pas présentés à la dernière course à la chefferie? Ils critiquent le fait que Martine Ouellet était la seule candidate, comme s’ils suggéraient que son élection par les membres n’est pas démocratique. Gilles Duceppe, 27 personnes et les médias décideront pour les membres? Depuis 2015 au congrès de Rimouski auquel j’assistais en tant que déléguée de la Pointe de l’Ile, un petit groupe agit ainsi, ce qui n’a rien à voir avec Martine Ouellet à qui on voudrait bien attribuer la mort programmée du Bloc. Ces gens devront assumer leur responsabilité. N’ont-ils pas pensé aux conséquences de cette médiatisation pour les PQ et Bloc? Pour la cause indépendantiste? Depuis l’élection de Mario Beaulieu à la chefferie en 2015 à Rimouski, un groupe n’a jamais accepté le choix démocratique des membres. Ni Mario, ni Martine, …ni l’indépendance!
Le Peuple québécois et nos membres sont victimes de manipulation. Pourquoi ces dissidents n’ont-ils pas présenté leur candidat lorsqu’il était temps à la dernière course à la chefferie, démocratiquement, selon les instances du Bloc québécois? Avaient-il peur de débattre avec Martine? Ont-ils des arguments autre que le lynchage médiatique? Ils ont de toute évidence choisi de l’attaquer personnellement par la bande, publiquement. Ce n’est pas noble tout ça. Rappelez-vous leur première conférence de presse l’an dernier.
L’attitude de Gilles Duceppe me préoccupe. Il ne devrait avoir aucune influence sur quiconque depuis qu’il est intervenu de manière suspecte pour venir à la rescousse de son dauphin municipal en difficulté, Denis Kid Kodak Coderre. De qui monsieur Duceppe se fait-il maintenant le porte-parole ? Comment les gens peuvent-il lui accorder autant de crédibilité sans se questionner sur ses accointances? Comment les dissidents peuvent-ils banaliser ces faits troublants et encore se ranger à ses côtés! Ce qui se passe présentement est loin d’être démocratique. À qui sert ce tapage médiatique de Gilles Duceppe, des 20 signataires et 7 démissionnaires? Pourquoi n’ont-ils pas présenté de candidats quand c’était le temps lors de la dernière course? Monsieur Duceppe, les médias et 27 dissidents vont-il choisir le prochain chef du Bloc? Ce lynchage médiatique lamentable nuira au PQ comme au Bloc. Ce n’est pas Martine Ouellet qui en est responsable. Et que fait-on du choix démocratique des membres? C’est très nébuleux. À qui sert cette crise programmée, cette exécution publique de Martine Ouellet? Le très fédéraliste clan Desmarais élargi!
Chose certaine, la qualité des interventions et de ce billet est indéniable. On est bien sur une page LeQuébécois.org.
En combinant les commentaires au texte lui-même, on arrive à se faire une idée assez claire de la situation au Bloc, bien plus éclairante que celle donnée par les saloperies de «médias traditionnels» qu’on a au Québec. Tout le monde, même les souverainistes (peut-être les plus mous) semblent être unanimes : Martine Ouellet a foutu la pagaille, c’est de sa faute et elle n’est pas endurable. Il est toujours bon de se poser d’avantage de questions, de chercher à aller au fond des choses et j’ai l’impression qu’en lisant sur cette page j’y arrive beaucoup plus. Alors merci à tous pour vos commentaires pertinents, et merci à Patrick et au Québécois, bien sûr!
Gardons la tête haute chers amis
Une très bonne analyse Patrick R. Bourgeois, par contre il faut quand même dire quelques faits sur Martine Ouellet…
– C’est elle qui démissionna de son poste de député Péquiste pour devenir Indépendante;
– Par ce geste elle joua la carte Divisionniste au lieu d’accepter les résultats du scrutin des membres, de se rallier au nouveau Chef du PQ JFLisée, et appuyer le parti qui l’a vu naître politiquement;
– Par ce geste elle a trahi tous ses électeurs dans Vachon, qui ont voté pour elle justement car elle était du Parti Québécois;
– Être réellement Péquiste et ainer son parti et la cause Indépendantiste elle serait restée au lieu de faire une Bernard Landry d’elle-même et quitter le PQ en faisant une crise de jeune enfant gâtée, entre autre…
Malgré toutes les belles et bonnes qualités de Martine Ouellet – j’ai même repris ma carte au PQ après 20 ans pour voter pour elle à la course à la Chefferie ! – il se trouve qu’elle doit aussi prendre sa place, être à l’écoute et respecter celles et ceux qui était déjà là au Bloc plutôt que d’imposer et faire la petite Dictatrice.
Des sympathisants indépendantistes n’ont pas aimé la position de Jean-François Lisée alors qu’il semblait vouloir plaire à tous, comme si c’était possible de plaire aux adversaires qui ne seront jamais contents. On ira toujours trop loin pour eux, comme pour QS plus vertueux que nature… N’ayant aucune alternative au statu quo réducteur de 1982, les fédéralistes voudraient bien en finir avec les indépendantistes, et ce, pour moins que les 5 revendications minimales du lac Meech. J’avoue en tout respect avoir grincé des dents lorsque monsieur Lisée parlait de FRANCISER SANS DIVISER. Le choix des mots n’est jamais anodin, surtout pour un intellectuel, un ancien conseiller politique de premier ministre. Monsieur Lisée validait ainsi le choix des mots péjoratifs et diffamatoires des adversaires! http://montrealgazette.com/news/quebec/lisee-wants-a-smarter-pq-that-knows-how-to-pick-its-battles-to-avoid-dividing-quebecers
Ceci dit, en tout respect pour monsieur Lisée élu démocratiquement chef du PQ.
Pour plaire aux adversaires, faudrait-il s’exclure définitivement nous-même pour être suffisamment inclusifs, au nom de la charte canadienne de notre exclusion nationale!
«QUÉBÉCOIS-SES, VOUS N’ÊTES PLUS UN PEUPLE, NI UNE NATION. (Constitution de 1982) Les amendements de MM. Trudeau et Chrétien établissent que les Amérindiens sont une nation, mais… que les québécois-ses ne sont qu’une minorité dans le Canada. Me Jean Allaire, sur les études de cette constitution amendée par Trudeau/Chrétien:
«Nos droits linguistiques, culturels et civils, incluant les pouvoirs économiques, sont enfermés unilatéralement à double tour dans un coffre-fort juridique constitutionnel depuis 1982. Les pouvoirs requis pour le Québec doivent être dans la constitution et non dans des ententes administratives ponctuelles, limitées, renouvelables par des négociations sans fin, et pouvant être réduites ou annulées à sens unique par Ottawa, sans transfert correspondant des sommes impliquées(…)»
Pourtant monsieur Lisée écrivait en 2012:
L’indignation linguistique ? Ce serait un bon début. La première résultante d’une minorisation des francophones sur l’île est : l’affaiblissement de la volonté de défense du français: http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/lindignation-linguistique-ce-serait-un-bon-debut/13994/
Des politiques génocidaires en immigration et francisation sont mises impunément en place depuis 2003. L’austérité aura fait en sorte qu’on justifie des compressions supplémentaires en francisation et intégration à la société d’accueil québécoise. Curieusement, le PLQ augmentait simultanément le seuil d’immigration déjà élevé. Un comité suggérait même récemment d’augmenter de 50 % l’immigration. Est-ce une politique de grand remplacement de la population, de la Nation? Le coût de l’immigration désordonnée au Canada. L’immigration coûte au Canada $20 milliards, dont $4 milliards par an aux Québécois. Les immigrants sont un fardeau fiscal de 20 G$, selon l’Institut Fraser: https://www.fraserinstitute.org/fr/research-news/news/display.aspx?id=12453
INSTITUT FRASER-Dans une étude ignorée des politiciens en 2009:
L’immigration massive nuit au bien-être des Canadiens en général; les politiques d’immigration doivent être revues. Deux économistes de l’Institut estiment que les immigrants arrivés au Canada entre 1987 et 2004 coûtent, au total, pour les contribuables canadiens entre $16 milliards et $23 milliards de dollars chaque année.
«L’immigration massive nuit au bien-être des Canadiens en général; les politiques d’immigration doivent être revues.
Depuis 1990, le taux annuel d’immigration du Canada est le plus élevé au monde, menant à une hausse de la population de 3,9 millions de personnes entre 1990 et 2006. Cette immigration massive a eu des conséquences profondes sur les conditions économiques, démographiques, sociales et politiques du Canada, nuisant au bien-être des Canadiens en général, y compris les immigrants des vagues précédentes », a affirmé Herbert Grubel, senior fellow de l’Institut Fraser et co-auteur du livre.
«Malheureusement, la plupart des Canadiens sont insuffisamment informés quant à ces conséquences en partie à cause d’un code de rectitude politique qui tend à associer au racisme tout examen des politiques d’immigration et également parce que le système électoral canadien récompense les politiciens qui appuient le taux élevé d’immigration actuel. »
Que dire du contrôle de la frontière canado-américaine devenue une passoire l’été dernier. La majorité est venu au Québec. 2 classes de réfugiés. 2014 https://www.fraserinstitute.org/categories/immigration
http://www.marketwired.com/press-release/institut-fraser-limmigration-massive-nuit-au-bien-etre-des-canadiens-en-general-les-1052330.htm
C’est faux de dire que nous avons tant besoin de l’immigration: http://lactualite.com/lactualite-affaires/2016/02/10/combien-vaut-un-immigrant/
Mathieu Bock Côté sur les reculs du français et le fait que 60% d’allophones boudait les cours de francisation financés par l’État québécois: « L’ouverture à l’autre lorsque l’autre refuse de s’ouvrir à nous relève du masochisme identitaire ».
Super article! Quelque commentaire qui inéressant et qui vont dans le même sens.
Des mutins qui quittent! La question que je me pose depuis toujours:
Si tu n’est pas souverainiste [je préfère se terme à indépandantiste] qu’est-ce que tu fous au BQ?
Pas assez populaire pour « voler » le siège des autres députés des parties fédéraliste? Donc, tu te présente comme Bloquiste, ment sur tes « Affinités » avec la cause, pour avoir un siège (et du pouvoir?) … bref mensonge, manipulation, … voir traitrise envers le Bloc.
Cause [la souveraineté] que tu est sensé mettre de l’avant en temps que représentant élues! [de ce partie] Qui est ca raison d’être faut-il le rapeler!