Nous voyons autour de nous des milliers de québécois et québécoises refuser le pipeline Énergie Est que souhaite nous imposer le PCC, PLC et NPD réunis. Nous les voyons s’indigner du peu de cas que fait le Canada de l’environnement ou de la militarisation croissante de ce pays. Nous les voyons soucieux que le Pacte Transpacifique et l’accord Union Européenne-Canada soient profitables pour le Québec et ses régions, pensons à la gestion de l’offre, à l’industrie laitière québécoise et à la permission offerte aux multinationales de poursuivre le Québec en toute impunité. Nous les voyons désireux d’appuyer un parti politique défendant les intérêts des Québécois envers et contre tous. Nous entendons les québécois souhaiter que le Québec se gouverne lui-même, selon ses priorités et ses valeurs. Nous voyons des citoyens qui aimeraient faire des choix différents pour leur nation. Ils ne sont pas tous indépendantistes, mais ils ne sont pas attachés au Canada non plus. Pour eux, pour nous, le débat sur l’avenir du Québec n’est pas derrière, il est devant.
C’est ici que le Bloc Québécois prend toute sa pertinence. Il est le seul parti à pouvoir exprimer ce que le Québec voudrait être et pourrait être, s’il n’était pas constamment contraint par la fédération canadienne. Le Bloc a prouvé qu’il était capable d’aller chercher de nombreux gains pour le Québec. Rappelons que c’est le Bloc qui a mis au jour le scandale des commandites, qui a dénoncer le déséquilibre fiscal tout en allant chercher 3,3 milliards de dollars pour la santé et l’éducation, c’est encore le Bloc qui a pris position en faveur du rapatriement de l’assurance emploi au Québec suite aux nombreuses coupures du gouvernement conservateur. C’est également le Bloc qui se bat actuellement contre le projet d’oléoduc Énergie Est qui va à l’encontre des intérêts économiques et environnementaux du Québec.
C’est simple, le Bloc Québécois est un parti libre, alors que les autres partis sont dirigés d’Ottawa. Faut-il rappeler que les libéraux, les néodémocrates et les conservateurs n’ont eu cesse de démontrer leur déconnexion face aux enjeux qui touchent les intérêts nationaux du Québec. En toutes circonstances, un parti tels que le NPD, le PLC et le PCC choisira les intérêts du Canada avant ceux de Québec. Au contraire, au Bloc, c’est le Québec d’abord.
Où étaient-ils les élus du PLC, PCC et NPD lorsque l’intérêt économique du Québec était bafoué! Quand sur les 100 milliards de contrat pour les chantiers maritimes, la Davie s’est vu octroyer un gros 0$ en contrat? Où était ces gens lorsqu’en 2008, Ottawa a investi plus de 13 milliards $ dans l’industrie automobile en Ontario, et à peine quelques centaines de millions dans l’industrie forestière québécoise ?
On le constate depuis des années déjà, le « bloc canadian » n’a pas à tenir compte des intérêts ou de la volonté du peuple Québécois, et ainsi la présence forte du Bloc Québécois à Ottawa est essentielle, tant que nous n’aurons pas la possibilité de faire toutes nos lois sur notre territoire.
Il est grand temps d’être à l’avant-plan et de cesser d’être relégué au rang d’observateur de notre propre avenir. Les Québécois sont différents du reste du Canada, de par leurs valeurs, leurs aspirations et leur langue. Il faut en prendre acte et voter pour des gens qui n’ont pas les mains liées.
Le Bloc n’a qu’un seul maître, le Québec.
Simon Domingue et Étienne Boudou-Laforce
Pour moi, en gros, ce choix fait parti d’une equation simple pour nous assurer la victoire. Le plus de sièges à Ottawa, le plus de sièges à Québec. Et un mouvement citoyen fort qui impose le rythme aux deux palliers de députations. C’est pas mal simple, mais ça semble compliqué pour ben du monde.