Hier, lors d’un point de presse, Pauline Marois a réclamé la démission de Jean Charest. Elle l’accuse, en refusant toujours aussi obstinément d’annoncer la création d’une commission d’enquête sur l’industrie de la construction, de protéger le Parti libéral, et par le fait même, la mafia et le crime organisé. Elle ne croyait pas si bien dire.
Dans le rapport Duchesneau, il est écrit noir sur blanc que le Québec est victime d’un système corrompu qui gonfle les factures ; tout ça se passe plus particulièrement dans l’industrie de la construction. Il est dit que ce système est entre les mains du crime organisé : de la mafia et des motards criminalisés, entre autres. Pour fonctionner, ce système a bien sûr besoin de la collaboration du politique. Il l’obtiendrait en finançant les partis politiques.