Racisme systémique : surtout du mauvais français

Quand on observe les réactions d’étonnement de la part des tenants du racisme systémique face à la non-adhésion des nationalistes québécois à ce fameux concept, on se rend compte que la faiblesse de l’étude du français conduit à de fabuleuses dérives linguistiques. Même si Mathieu Bock-Côté, avec perspicacité, condamne que l’on plaque dans le contexte […]

Pourquoi Martine Ouellet ne doit pas démissionner

Pourquoi Martine Ouellet ne doit pas démissionner, mais en plus pourquoi 50 % +1 est-il suffisant lors du référendum interne du Bloc québécois pour renouveler la confiance des membres. Comme l’a démontré Sébastien Ricard lors de ses deux derniers envois au journal Le Devoir, la campagne médiatique à l’endroit de Mme Ouellet est sans précédent […]

Et si les russes n’avaient pas tort?

Le grand admirateur de Barack Obama qu’est Jean-François Lisée a mis de côté son aversion pour Donald Trump pour approuver l’agression américaine en Syrie. Ému probablement par les monstrueuses images d’enfants morts par le gaz sarin, il a résumé sa position sur la Syrie le 7 avril en lançant, comme Thomas Mulcair dans ses grandes […]

Des indépendantistes contre la charte? Bizarre!

La mal nommée Charte des valeurs québécoises aura fait couler beaucoup d’encre. Comme bien des gens, elle me dérange, mais surtout parce qu’elle m’oblige à sortir de ma semi-retraite pour intervenir dans un débat public qui me semble bien mal engagé. Tout d’abord, il semble que tout le monde soit pour la laïcité mais pour le Parti libéral, il semble que ce soit à condition qu’elle ne soit pas appliquée. Pour Charles Taylor et le Canada anglais, ce serait une nouvelle manifestation d’intolérance des nationalistes québécois. Enfin pour Maria Mourani et les indépendantistes du manifeste anti-charte, ce serait une charte de l’exclusion ni plus ni moins. On rejoint ici la position des chroniqueurs de La Presse qui lancent des cris d’orfraie à vous en déchirer les tympans. Et puis il y a la position de mes camarades du Québécois, celle que je respecte le plus qui se demandent si ce n’est pas simplement de l’électoralisme pur à la sauce péquiste qui ne nous fera pas avancer d’un poil vers l’indépendance.

L’Alouette en colère

Le 7 janvier prochain, j’irai sous la bannière du RRQ à la manif convoquée au centre Bell. Il y a longtemps que la famille Molson doit nous rendre des comptes à nous Québécois. Comme grande famille capitaliste, ce qu’ils ont de plus que les Bronfman et les Desmarais, c’est qu’ils ont déjà eu le bonheur […]

La mort de Kadhafi

Il y a quelques jours, Stephen Harper se félicitait de la mort de Mouammar Kadhafi, le guide de la révolution libyenne. De son côté, le Président du Venezuela Hugo Chavez saluait l’anti-impérialiste et anti-sioniste par excellence que fut Kadhafi en le qualifiant de martyr. Dans nos pages à nous, Serge Truffault du Devoir le traitait de chien fou. Ce que je sais, moi c’est qu’il est mort assassiné d’une balle dans la tête et que son fils Mouatassim a été exécuté d’une balle dans la nuque. Plus tôt cet été, un autre de ses fils Khamis avait été tué par une frappe de l’OTAN avec trois des petits-enfants de Mouammar Khadafi. Voilà une mort qui parle beaucoup et qui parlera longtemps, très longtemps.

Elvis Legault veut abolir les cégeps

Tiens, tiens, abolir les Cégeps. Cette fois François Legault se dépasse. Il ressemble de plus en plus à un clown magicien qui n’arrive plus qu’à sortir des lapins morts d’un chapeau de sorcière. Son idée de rétribuer les enseignants au mérite de leurs élèves reflétait déjà trop cette manie des hommes d’affaires de croire que les gens ne carburent qu’à l’argent. Maintenant, comme Elvis Gratton, il est bien prêt d’annoncer que tout ce qui ne rapporte pas doit être aboli. Le milieu qu’il représente n’en a que pour la rationalisation, la privatisation et la sous-traitance, trois recettes qui ne conduisent qu’à la médiocrité comme l’a prouvé l’exemple de Bell Téléphone, une entreprise de grande renommée qui est devenue aujourd’hui l’entreprise la plus détestée par la façon dont elle traite ses employés et les consommateurs.

La trahison comme mode de mort

Il y a avait hier le lancement du livre de Pierre Schneider. « La trahison comme mode de mort. » Écrit sur le mode poétique, il dénonce toutefois avec indignation le passage facile de nos élites politiques dans le camp des exploiteurs du peuple québécois. Lucien Bouchard et André Boisclair devenus des salariés des pétrolières exploiteuses du gaz de schiste, imaginez si Michel Chartrand, René Lévesque, Pauline Julien, Pierre Farlardeau ne doivent pas se retourner dans leur tombe.

Mais il y a trahison et trahison, dans le cas de Bouchard et Boisclair, le mercenariat est si évident qu’il nous rend presque service. Au moins, ces deux là sont si discrédités qu’ils ne pourront plus prétendre diriger un parti souverainiste. Politiquement, ils sont morts et dieu merci, on peut dire : bon débarras!

Les propositions Drainville : jouer à l’apprenti-sorcier

Nouvelle chronique. Je me souviens que Falardeau trouvait difficile d’en faire une à toutes les semaines. Il avait peur de se répéter. Ça ne sera pas le problème cette semaine. J’avais décidé de parler du rapport Drainville mais un peu en retard. Je vais me résumer : tout ça ne mène nulle part. C’est du populisme style Alliance Party. Un leader digne de ce nom doit savoir identifier les problèmes historiques et structuraux qui traversent une société. Ce n’est pas le cas de Bernard Drainville.

PQ, la pente fatale

Dans ces temps qui apparaissent si troubles pour les militants des premières heures, je me devais, étant citoyen de la Mauricie, d’aller à la rencontre organisée par madame Marois au centre Boréalis sur les rives du Saint-Maurice. J’avais à l’esprit la sortie du député de Jonquière Sylvain Gaudreau contre les militants du RRQ qui étaient à l’assemblée de « Un nouveau Mouvement » qu’il qualifie d’extrémistes. J’aurais bien aimé dire aux gens du PQ que le militant sur place qui parlait un peu en notre nom,  Pierre Schneider, est surtout connu comme étant l’ancien directeur à l’information du Journal de Montréal. Cela montre la dérive paranoïaque qui s’est emparée des bonzes péquistes depuis le début de l’été.