Colère !

Depuis le 7 avril, je suis carrément en furie.  En furie contre notre situation politique qui a de moins en moins d’allure.  Et en furie contre les principales têtes d’affiche qui l’animent.

Cette furie est tout d’abord nourrie par ceux qui tentent de nous faire croire que c’est l’indépendantisme qui a perdu le 7 avril dernier.  Celle-là, quand même, elle est forte.   Le PQ a passé la campagne, comme les 19 dernières années d’ailleurs, à s’excuser de son souverainisme timoré. Il a garanti qu’il n’y aurait pas de référendum dans un premier mandat, voire un deuxième ; Agnès Maltais allait jusqu’à clamer haut et fort que le Oui perdrait le prochain référendum.  Dans la campagne, tout a été dit pour commander une débandade magistrale à la suite de la petite excitation provoquée par le bras levé de PKP. Et ce serait l’indépendantisme qui aurait perdu le 7 avril dernier?  Voyons donc !  C’est l’ambivalence péquiste qui a été retournée dans ses terres le 7 avril dernier.  Les Québécois ont signifié à ce parti qu’il ne pouvait pas toujours avoir le cul assis entre deux chaises :  Oui à la souveraineté, un jour peut-être, mais sans jamais travailler pour la réaliser, ni jamais s’engager à quoi que ce soit à ce chapitre.   C’est grotesque comme stratégie.  Et il est maintenant démontré qu’elle conduit à la défaite cinglante.

L’idée d’indépendance n’a pas été battue!

Avec les résultats électoraux désastreux pour le PQ, les fédéralistes tentent encore une fois de faire croire que l’indépendantisme est mort. Rien n’est plus faux. Les Québécois ont rejeté le gouvernement du PQ, pas l’idée d’indépendance. D’ailleurs, l’indépendance n’a pas été un enjeu de cette élection. La mécanique référendaire, oui; pas l’idée d’indépendance. Donc ne comptez pas sur moi pour m’inscrire au club des découragés!

Votons pour le courage et l’indépendance

La perspective du retour au pouvoir des libéraux n’a rien de réjouissant. Le PLQ et la CAQ, c’est le capitalisme débridé, le règne du profit à tout prix, l’aide sociale pour la grande entreprise, le pillage des ressources, l’enrichissement éhonté d’une infime minorité, les redevances symboliques et les autres petits cadeaux pour acheter les complicités locales. Le PLQ et la CAQ, c’est le gâteau pour les patroneux et les patrons, tandis que les fidèles employés doivent se décarcasser pour des miettes. 

Les élections de la honte

« Les gens ont peur d’un référendum. » – Patrice Roy, Radio-Canada.

Peur d’un référendum? Tu ne peux pas avoir peur d’un référendum. Tu peux avoir peur des foules, peur des araignées, peur des hauteurs, peur de la guerre, peur du Bonhomme Sept Heures. Pas d’un référendum. Est-ce que les gens ont vraiment peur d’un référendum, ou est-ce que ce sont les médias qui inventent cela et qui créent cette peur?

C’est quand même incroyable que PKP avec son poing dans les airs et son affirmation « avoir un pays » ait provoqué cet effet. Une sorte d’euphorie un peu surréaliste chez les militants péquistes et chez certains indépendantistes, une sorte de dégoût chez une frange de la gauche, une peur chez certains, un semblant de panique au ROC. Et finalement, PKP, la nouvelle recrue, le Sydney Crosby du PQ, qui bouscule le tranquille petit agenda de campagne; Charte, avance dans les sondages, pas trop de souveraineté, un « livre blanc » d’Amérique… Trop pressé pour le PQ le gars, Pauline est obligée de back-off : « oui, un pays, mais pas de frontières, pas de monnaie, pas de passeport ». Coudonc, y va rester quoi? Pas d’armée non plus, je gage. On garderait le dollar canadien, le passeport et l’armée canadienne? Finalement, le PQ essaie de recadrer la campagne et d’encadrer sa nouvelle recrue. Pas de référendum avant que les Québécois ne soient prêts.

Récupération politique, vous dites?

À l’heure des Jeux olympiques de Sotchi, des internautes indépendantistes ont fait de petites modifications à des photos montrant des athlètes québécois. Le rouge Canada et la feuille d’érable ont été remplacés par la fleur de lys et le bleu Québec. Une affreuse récupération politique, paraît-il! Comme si les Jeux olympiques n’étaient pas politiques de A à Z. Et le gouvernement canadien, il ne se sert pas du sport et des Jeux pour faire de la politique, peut-être?

D’Alger à Montréal : La lutte pour la liberté !

« Déracinez avec moi l’arbre de l’esclavage »

-Toussaint Louverture

Lorsque je me suis lancé dans la campagne électorale de Viau, j’affirmais que la rencontre que je proposais entre moi, un produit des régions, et les citoyens d’un comté multiculturel de Montréal m’apparaissait fort prometteuse. Je soutenais que je serais un meilleur indépendantiste à l’issue de la campagne que je ne l’étais lorsque je me suis engagé dans cette aventure. Et j’avais bien raison de le dire !

Patrick le Vrai

Samedi dernier, je chaussais mes skis de fond pour la première fois de la saison, à deux pas de chez moi, dans la grande forêt du parc de la Gatineau, qui s’avance jusqu’au coeur de ma ville. L’hiver en novembre allume la flamme au coeur des coureurs des bois amoureux de leur pays, le Québec. Je ne suis pas du genre à fuir vers le Sud, au contraire. Et l’effort physique est salutaire pour l’esprit. Rien de tel pour remettre les idées en place et régénérer le résistant.

La Charte : un coup de matraque violent et mal administré

« We have failed to provide a vision of society to which they feel they want to belong […] We have even tolerated segregated communities behaving in ways that run counter to our values. All this leaves some young Muslims feeling rootless. »

– James Cameron


Dans les débats que la sortie de la Charte des valeurs québécoises a engendrés, il y a une prédominance particulière au sujet de l’islamisation. Comme je l’ai déjà dit dans une chronique précédente au Québécois, oui il y a sûrement des balises à installer au niveau gouvernemental pour freiner ceux qui vont tenter de tester les limites du système. Par contre, il faut bien cibler le problème à la base de tout ça : la politique multiculturaliste du Canada. 

Discours pour l’événement Nic Payne

Mes chers amis, je voudrais ce soir vous parler brièvement de trois choses –  je viens de paraphraser Pierre Bourgault en passant, et le reste du discours est calqué sur un discours du célèbre tribun, vous êtes avertis, alors, de grâce, ne m’accusez surtout pas de plagiat 😉 -… Intégrité, courage et persévérance.

Discours entêtés d’avenir

Faire des trous un peu partout dans le fleuve Saint-Laurent, ou l’île d’Anticosti… percer l’cœur de notre Québec au marteau-piqueur ; creuser profond comme la misère du monde pour extraire du gaz pis du pétrole mortifères, question d’polluer encore davantage notre monde qui n’en peut plus des coups de Jarnac portés en ribambelle, ce monde qui suffoque de subir notre progrès qui ne doit jamais s’arrêter si on veut continuer d’s’amuser à consommer ce dont on a absolument pas besoin… c’est ça qu’on nous a radoté’   pour qu’on ferme définitivement les yeux sur les crimes de ceux qui vénèrent le dieu dollar.  Mais nous n’sommes pas dupes…Ne le serons plus jamais en tout cas !