Libérer la parole indépendantiste

L’Organisation du Québécois est née en 2001. L’objectif de ses fondateurs était de briser le monopole dont jouissent les fédéralistes sur l’information au Québec. Chez nous, on considère qu’il est impératif de libérer la parole indépendantiste si on veut travailler plus efficacement à l’obtention de notre indépendance nationale. Au fil des ans, les artisans de […]

D’Alger à Montréal : La lutte pour la liberté !

« Déracinez avec moi l’arbre de l’esclavage »

-Toussaint Louverture

Lorsque je me suis lancé dans la campagne électorale de Viau, j’affirmais que la rencontre que je proposais entre moi, un produit des régions, et les citoyens d’un comté multiculturel de Montréal m’apparaissait fort prometteuse. Je soutenais que je serais un meilleur indépendantiste à l’issue de la campagne que je ne l’étais lorsque je me suis engagé dans cette aventure. Et j’avais bien raison de le dire !

Des indépendantistes contre la charte? Bizarre!

La mal nommée Charte des valeurs québécoises aura fait couler beaucoup d’encre. Comme bien des gens, elle me dérange, mais surtout parce qu’elle m’oblige à sortir de ma semi-retraite pour intervenir dans un débat public qui me semble bien mal engagé. Tout d’abord, il semble que tout le monde soit pour la laïcité mais pour le Parti libéral, il semble que ce soit à condition qu’elle ne soit pas appliquée. Pour Charles Taylor et le Canada anglais, ce serait une nouvelle manifestation d’intolérance des nationalistes québécois. Enfin pour Maria Mourani et les indépendantistes du manifeste anti-charte, ce serait une charte de l’exclusion ni plus ni moins. On rejoint ici la position des chroniqueurs de La Presse qui lancent des cris d’orfraie à vous en déchirer les tympans. Et puis il y a la position de mes camarades du Québécois, celle que je respecte le plus qui se demandent si ce n’est pas simplement de l’électoralisme pur à la sauce péquiste qui ne nous fera pas avancer d’un poil vers l’indépendance.

La charte, c’pas une raison pour s’faire mal!

Décidément, le Québec a un don pour péter les plombs dans les dossiers secondaires, et rarement en ce qui concerne l’essentiel.  Le dossier de la charte du village des valeurs du PQ en est un bon exemple.  Tout fout le camp, les requins voraces ont les yeux fixés sur les richesses de notre pays, mais nous, on est bien trop occupés pour combattre ça.  On préfère s’obstiner sur la place du ti-jésus de plâtre ou du bouddha ben gras dans nos institutions ; ça c’t’important, ça c’est fondamental.