Québec 2008 : des célébrations 400 fois détournées de leur sens

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La question historique et la question nationale ont toutes deux été gommées pendant les célébrations du 400e anniversaire de Québec. Mais il était interdit de le dire. Le Collectif commémoration Québec 1608-2008 a néanmoins persisté et signé durant toute l’année, quitte à se faire dénigrer par ceux qui ne voulaient que fêter et s’étourdir dans des festivités aussi gratuites que, bien souvent, vides de sens. Dire que tout s’est bien passé, ce serait accepter sans rouspéter que les couleurs de la ville de Québec autant que celles du fleurdelisé québécois aient été complètement évacuées du décor. 

Description

La question historique et la question nationale ont toutes deux été gommées pendant les célébrations du 400e anniversaire de Québec. Mais il était interdit de le dire. Le Collectif commémoration Québec 1608-2008 a néanmoins persisté et signé durant toute l’année, quitte à se faire dénigrer par ceux qui ne voulaient que fêter et s’étourdir dans des festivités aussi gratuites que, bien souvent, vides de sens. Dire que tout s’est bien passé, ce serait accepter sans rouspéter que les couleurs de la ville de Québec autant que celles du fleurdelisé québécois aient été complètement évacuées du décor. On a remplacé nos couleurs nationales par des oriflammes et des banderoles orange et rose fuchsia tout en nous servant une Histoire niant la part française de nous-mêmes, et il faudrait que l’on se taise ?

Les opinions réunies dans cette anthologie sont celles de citoyens « ordinaires » autant que de journalistes et d’intellectuels. Les « porteurs de fierté québécoise » qui ont rédigé ces articles témoignent d’un commun désir : que ne s’efface pas de la mémoire collective le souvenir de l’intrusion grossière et sans précédent, autant en durée qu’en puissance, de ce que nous avons baptisé le « clan Canada ». Depuis 1995, on voit ce clan affairé à construire sa propre identité nationale sur le dos de sa minorité et, cette année même, il tente d’imposer sa version de la défaite de 1759. Que notre anthologie lui serve d’avertissement : il reste encore des Québécois lucides, et leur meilleure arme est la solidarité.